LES VêPRES éphésiennes
Première année de la 175ème olympiade
Droits & taxation du roi sur le commerce des comptoirs (en nombre d’unités négociées):
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Tarente (marianiste) |
11 |
Sinope (pontique) |
0 |
Sardes (pontique) |
4 |
Pétra (nabatéen) |
0 |
Thessalonique (sullanien) |
5 |
Ephèse (pontique) |
4 |
Antioche (séleucide) |
4 |
Séleucie (parthe) |
4 |
Délos (marianiste) |
17 |
Panticapée (pontique) |
0 |
Bérytos (juif) |
3 |
Hécatompylos (parthe) |
0 |
Rhodes (Rhodien) |
0 |
Byzance (neutre) |
0 |
Alexandrie (nabatéen) |
9 |
Gérrha (nabatéen) |
0 |
Détail des échanges
Nature des marchandises |
Qté |
Vendeur |
Acheteur |
Cheminement et autres précisions |
Céréales et poissons salés |
4 |
Ptolémée XI |
Caius Marius |
Alexandrie – Délos -Tarente |
Céréales et poissons salés |
1 |
Orodès |
Sylla |
Séleucie – Antioche – Délos – Thessal. |
Vin et huile d’olive |
2 |
Sylla |
Macharès |
Thessalonique – Ephèse – Sardes |
Vin et huile d’olive |
2 |
Sylla |
Orodès |
Thessal – Délos – Antioche – Séleucie |
Vin et huile d’olive |
2 |
Caius Marius |
Arétas |
Tarente – Délos – Alexandrie |
Vin et huile d’olive |
1>0 |
Caius Marius |
Prusias |
Oubli de Prusias ? |
Vin et huile d’olive |
1>0 |
Rhodes |
Macharès |
Les Pontiques ne sont pas preneurs |
Artisanat |
2 |
Alexandre Jannée |
Macharès |
Bérytos – Délos – Ephèse – Sardes |
Artisanat |
2>0 |
Alexandre Jannée |
Sylla |
Macharès a tout pris |
Artisanat |
2>1 |
Caius Marius |
Macharès |
Tarente- Délos- Ephèse – Sardes |
Artisanat |
1>0 |
Arétas |
Antiochos XII |
Les Syriens ne veulent rien acheter |
Archers et frondeurs crétois |
1 |
Caius Marius |
Macharès |
Ok |
Mercenaires du Péloponnèse |
1 |
Caius Marius |
Macharès |
Ok |
Légionnaires marianistes |
1 |
Caius Marius |
Arétas III |
Ok |
Bois |
1 |
Sylla |
Macharès |
Thessalonique – Ephèse – Sardes |
Bois |
1>0 |
Prusias |
Caius Marius |
Oubli de Prusias ? |
Bois |
1 |
Alexandre Jannée |
Caius Marius |
Bérytos – Délos – Tarente |
Encens, Myrrhe et épices |
3 |
Arétas III |
Caius Marius |
Alexandrie – Délos – Tarente |
Encens, Myrrhe et épices |
1 |
Orodès |
Sylla |
Séleucie – Antioche – Délos – Thessal |
Encens, Myrrhe et épices |
1>0 |
Orodès |
Antiochos |
Antiochos est l’ennemi d’Orodès |
L’insécurité en mer s’aggravait. Depuis la reprise du commerce entre l’Italie et le monde grec et oriental, les agressions en Mer Ionienne étaient de plus en plus fréquentes. Les acteurs les plus féroces de cette recrudescence de la piraterie étaient les Dalmates, apparentés aux Celtes mais alliés de longue date des Illyriens. Leurs flottilles n’hésitaient plus à opérer non loin des ports de Grande Grèce car Marius n’avait plus de flotte à leur opposer.
Ce n’était pas le cas de Macharès qui était résolu à nettoyer le Pont-Euxin des agresseurs taures ni de Sylla qui avait ordonné l’extermination des pirates ciliciens.
En Cilicie, Radius Fractatus Cubitus prit des otages à bord dans chaque village côtier soupçonné de nourrir la racaille pirate et menaça de noyer ses prisonniers si on ne lui indiquait pas les repaires des bandits. Cette méthode brutale paya même s’il fallut commencer à la mettre à l’exécution ; Les pirates se rassemblèrent pour combattre la flotte romaine. Avant le combat, le Romain n’oublia pas de sacrifier aux Dieux pour qu’ils soient favorables à Rome et pour que les marins se sentissent mieux.
De leur côté, les Ciliciens se prononcèrent pour une rencontre de front, un choix téméraire mais bien dans l’esprit désespéré dans lequel ils se trouvaient. Les navires prirent de la vitesse des deux côtés pour le choc. Les fantassins de marine de Radius, grecs pour la plupart, adoptèrent une tactique rhodienne très efficace. Au moment où la chiourme lançait le navire à pleine vitesse pour l’éperonnage, ils se portaient sur l’avant du navire afin que le rostre s’enfonçât sous la ligne de flottaison de l’ennemi et assurât ainsi la victoire. Ceci dit, pour les plus gros navires, une telle sophistication s’avérait inutile : Les bateaux pirates explosaient littéralement sous l’impact des navires géants. Plus de 10 000 pirates moururent ce jour là. Une belle victoire pour Sylla.
Lucius Censorinus, oeuvrait pour le compte de Macharès et était tout aussi motivé mais il ne connaissait ni le caractère ombrageux du Pont-Euxin ni sa côte tourmentée. Les Taures étaient chez eux. Sortant d’un recoin du littoral, les barbares tombèrent un soir sur l’arrière garde de Censorinus et lançèrent l’abordage sans laisser les gros navires prendre la vitesse nécessaire pour éperonner. Le combat fut très sanglant mais les pirates parvinrent à incendier onze pentères, trois exères et une heptère cataphracte ainsi que de plus petits bâtiments. Toute la campagne fut ainsi et en dépit de la supériorité de la flotte pontique et de l’appui actif des habitants de Chersonesos et de Panticapée, le navarque ne parvint qu’à repousser les Taures loin de la Chersonèse taurique mais n’arriva pas à libérer le détroit du Bosphore.
La pause hivernale n’aura pas profité à Prusias sur le plan diplomatique. Au retour des beaux jours, il apparaissait clairement que la guerre reprenait là où elle s’était arrêté. Ni le roi Macharès ni le proconsul Sylla n’avaient renoncé à abattre la Bithynie et aucun nouvel adversaire sérieux ne viendrait troubler le bel ordonnancement de la campagne contre la Bithynie. Les armées sullaniennes et pontiques étaient nombreuses, bien entraînées et équipées. On n’avait pas reculé devant le coût d’une préparation active, y compris au niveau de la propagande qui devait faire des ravages dans les rangs bithyniens. Pire, Marius avait appuyé militairement et très fortement le roi du Pont et avait laissé la flotte rhodienne loin de ce conflit. Le roi de Bithynie était donc seul contre tous car on ne pouvait véritablement tenir compte du douteux Phillipoemen, rebelle aux abois et allié à Prusias par nécessité.
Prusias démarra toutefois l’année par une première victoire personnelle. Alors qu’il sacrifiait au dieu Ascleipios dans un petit sanctuaire à quelques stades de Byzance, dans l’intimité familiale, plusieurs prêtres sortirent une longue dague de leur robe et se jetèrent sur le roi. Le Dieu, probablement très courroucé de ce sacrilège commis par ses propres serviteurs, ne permit pas que le roi fut touché. Seul un cousin qui s’était interposé reçut un méchant coup à la poitrine. Le roi, sorti de l’enceinte sacré, ameuta rapidement sa garde du corps qui attendait à l’entrée. Les prêtres furent expulsés du temple violemment mais en évitant au maximum de répandre leur sang dans l’enceinte. Une fois sortis, on leur coupa les paupières puis le nez et enfin les oreilles pour les faire parler mais aussi pour commencer leur châtiment inexorable. L’un des prêtres accusa Socrate d’être le commanditaire, un autre accusa Macharès et un autre enfin Sylla. Quand un quatrième cita Alexandra-Salomé, épouse d’Alexandre-Jannée comme instigatrice, Prusias perdit patience et leur fit arracher la langue puis les fit décapiter, ces trophées devant être déposés à la vue de tous non loin de là. Ravi d’avoir échappé à ce piège, Prusias reconsidéra la situation militaire avec optimiste. Les flottes adverses et certaines armées ennemies ne seraient pas opérationnelles contre lui. Au total, il y avait égalité : trois armées en campagne dans chaque camp ;
C’est là que Prusias voulut forcer Tychè. Les généraux adverses étaient brillants alors que Phillipoemen était considéré par tous comme un incapable arrogant et qu’Eurymédon pulvérisait les records d’incompétence. Prusias décida au moins de remplacer le second mais le projet fut ébruitée. Eurymédon, fils d’Aristippe se souvint alors d’une vague ascendance attalide. Selon lui, son grand père n’était autre qu’Aristonikos, le dernier roi - usurpateur diraient certains - de Pergame. Bon sang ne saurait mentir. La populace de Pergame l’acclama comme son nouveau roi et lapida sans détour l’épistate de Prusias ainsi que sa femme et sa jeune fille. Coup dur pour Prusias qui n’eut plus personne pour défendre son royaume. Comme Aristonikos, Eurymédon ne savoura pas longtemps son succès. D’abord battu par le propréteur sullanien Ridiculus Rictus Mordicus, Eurymédon fuya jusqu’en Troade où son vieil ennemi pontique Eumachos le rattrapa et fit un massacre complet de son armée et de sa soit-disant royale personne, pour la plus grande gloire de Macharès.
Macharès avait d’ailleurs déjà rejoint son général lorsque l’armée pontique fit son entrée dans Nicomédie. Le royaume bithynien n’était plus. Prusias ne détenait plus que quelques cités du littoral occidental du Pont-Euxin.
Tout à son duel contre Sylla, Prusias III ne réagit pas immédiatement aux évènements. Pour éviter que Sylla lui retire ses derniers appuis, Prusias lança une offensive en Chersonèse, ce qui eut l’effet souhaité c’est à dire de faire venir le Romain. Le Bithynien réussit ensuite à l’attirer près du détroit où il comptait de nombreux amis, même si la région obéissait toujours à son rival Socrate.
Ce terrain un peu plus favorable ne permit toutefois pas à Prusias d’arrêter les désertions massives qui chaque matin dépeuplaient un peu plus son campement. Informés par les agents sullaniens, les transfuges affluaient à Byzance ou dans le camp de Sylla.
A un lieu dit appelé La barbe de Dionysos, les deux armées se rencontrèrent enfin.
Prusias avait rassemblé une armée hétéroclite de dix huit mille fantassins dont une grosse moitié de Bithyniens déployés aux ailes avaient disposé le reste au centre, c’est à dire des Phrygiens, des Gètes et des Grecs des cités cotières. Il y avait aussi quatre mille cavaliers, celtes pour la plupart ainsi que six éléphants munis de tours que le roi gardait pour l’exotisme. En face, Sylla alignait sans fausse modestie trente milles vétérans surentraînés, douze mille alliés grecs et huit mille cavaliers romains ou scordisques.
Soudain, Prusias s’avança et défia Sylla dans un combat singulier. Hilare, Sylla hurla alors à Prusias que puisqu’il était si malin, qu’il essaye donc de convaincre Sylla de faire ce qu’il n’a aucun intérêt à faire. Les vétérans s’amusèrent de la répartie et attendirent que Prusias reparte pour donner une nouvelle fois la victoire à leur général.
Mais Prusias restait sur place, immobile, attendant l’adversaire.
De guerre lasse, Acilius, un centurion qui passait pour le meilleur soldat de sa cohorte s’avança et sortit son glaive. Le combat ne fut pas rapide et les troupes eurent tout le temps de s’échauffer en hurlant leur soutien à leur champion et en rayant son adversaire. Curieusement le centurion , le souffle court, la lèvre pâle combattait de moins en moins efficacement alors que Prusias ne lui avait infligé que des égratignures. Au bout d’un moment, chacun comprit que la lame empoisonnée de Prusias allait venir à bout le centurion. Lorsque le Romain tomba enfin et que le Bithynien le décapita pour montrer sa face à ses anciens compagnons, les vétérans, ulcérés par l’indignité du roi, ne purent plus se contenir et chargèrent sans attendre sur Prusias et ses soldats.
Le premier rang de Gètes, terrifiés, se fit massacré en quelques minutes, juste le temps pour que les soldats du centre manœuvrent sans panique vers l’arrière et repassent derrière les lignes bithyniennes. Au centre, un dispositif dense de pieux, de fossés et d’archers et de lancier phrygiens attendaient les vétérans. Les ailes de Bithyniens se refermèrent avec férocité sur les Romains.
Sylla avait compris depuis un moment que la partie était pipée. Les vétérans, trop sûrs d’eux mêmes étaient tombés dans un piège et allaient périr. Les alliés et sa cavalerie tentèrent d’intervenir mais la cavalerie celte de Prusias fit barrage un moment. Les vétérans avaient subi des pertes massives. Bien sûr, ils n’étaient pas morts seuls et beaucoup de Bithyniens et de Phrygiens ne revirent jamais l’Asie. Il n’empêche. Sylla était vaincu et fit retraite avec quelques centaines seulement de vétérans rescapés et le reste de son armée quasi intacte.
Les armées romaines avaient été vaincues ! La gloire immédiate qu’en retira Prusias fut telle que Byzance ouvrit ses portes sans siège, livrant Socrate et ses lieutenants qui furent exécutés sobrement.
Une partie des royaumes orientaux, les Nabatéens et les Juifs, ne voulait plus combattre. Seules les très aguerries armées séleucides se massaient aux frontières de l’empire parthe. En face, Orodès tenait prêt ses formidables armées. Ses fourrageurs devaient ramasser quotidiennement une quantité incroyable de nourriture pour les chevaux, fauchant des plaines entières.
Orobaze quitta la province assyrienne pour se porter contre Agathocle. La noria des cavaliers des steppes emporta la victoire par deux fois sur les « Macédoniens » séleucides.
Le roi des Rois ne se souciait pas vraiment de tout cela. Seul le combat contre Tigrane comptait ; On dit que pas moins de 100 000 guerriers montés franchirent au printemps la frontière arménienne, prêts à en découdre. Là surprise ! Aucune résistance. Après information, il apparut que les cités arméniennes avaient été vidées des richesses facilement transportables et de leurs troupes. Les populations s’en remettaient à leur nouveau maître Orodès. D’abord surpris, Orodès accepta finalement la situation et donna une semaine de pillage à ses hommes dans les principales cités du pays.
Au bout du quatrième jour, Antiochos arriva par le nord avec son armée ! Les premiers combats furent favorables au Séleucide car les Parthes étaient trop ivres ou trop encombrés de butin pour résister. Orodès fit pendre quelques lâches pour rappeler la discipline à ses hommes.
Le lendemain, Orodès livra bataille dans des conditions inconfortables où il ne put déployer toute sa cavalerie. Les pertes parthes furent importantes mais au bout de plusieurs heures de combat, Antiochos XII comprit qu’il ne parviendrait pas à renforcer le rapport de force et retourna en bon ordre en Commagène.
Pendant ce temps là, que faisait l’armée arménienne ? Avec à leur tête le nouveau poulain de Tigrane, un quadragénaire nommé Ménémachos, les troupes arméniennes étaient parties défaire un adversaire à leur portée, le piteux Phillipoemen. C’est probablement le sens de l’équité de Ménémachos qui conduisit ce dernier à commettre bourde sur bourde comme son rival : marches forcées inutiles, autoritarisme au mauvais moment, approvisionnement irrégulier. Les Arméniens en avaient vu d’autres avec leur propre roi et étaient habitués mais leur envie de combattre n’en fut pas moins émoussée et ils furent repoussés dans les territoires pontiques alliés. Tigrane, tel un spectre, fit alors son apparition dans le camp arménien pour parler avec son stratège; sentant que son existence s’achèverait brutalement s’il restait sur place, Ménémachos repartit au combat avec une ardeur retrouvée et finit enfin par défaire son adversaire et à le poursuivre quasiment jusqu’en Tauride.
Le royaume d’Arménie se limitait désormais à l’Assyrie et à la Lycaonie, pour autant qu’on puisse dire que les tribus féroces de ces montagnes obéissent à qui que ce soit. Les troupes royales étaient très loin au nord et Tigrane, on ne savait déjà plus où il était.
Une seule chose était sûre. Orodès était le grand vainqueur de la guerre.
Traité d’amitié avec le proconsul Sylla.
Les marques d’amitié d’Orodès sont-elles incomprises ? Ni Marius, ni Macharès, ni Sinatruce ni même Prusias n’ont accordé leur amitié au Roi des Rois.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée d’Assyrie du satrape Orobaze appuyée par la cavalerie mède. |
Printemps |
Défense : M Mésopotamie |
Victoire sur les séleucides d’Agathocle |
Eté |
Défense : M Parapotamie |
Seconde victoire sur les Séleucides |
|
Automne |
M Mésopotamie |
Ok |
|
Grande armée de Médie Atropatène du glorieux roi Orodès composée d’une multitude montée sarmate et parthe et d’un fort parti d’archers perses |
Printemps |
M Arménie |
Arménie ravagée |
Eté |
P |
Arménie pacifiée et capitale prise |
|
Automne |
D0 |
Victoire sur les Séleucides d’Antiochos XII |
Traité d’amitié avec le roi Antiochos XII, le roi Tigrane, le proconsul Sylla et la république rhodienne.
Macharès n’a – curieusement – pas donné son amitié à Caius Marius. Il l’a également refusé à Orodès
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée de Galatie suivant sans faiblir le stratège glorieux Eumachos. Des renforts lacédémoniens et crétois sont arrivés. |
Printemps |
M Bithynie |
Bithynie pillée |
Eté |
P |
Bithynie pacifiée et capitale prise ! |
|
Automne |
F armée d’Eurymédon (M Phrygie) |
Victoire totale sur le général rebelle Eurymédon !!! |
|
Flotte de Lucius Censorinus en Pont Euxin oriental |
Printemps |
N Pont Euxin oriental (Panticapée) |
Défaite contre les pirates taures |
Eté |
N Pont Euxin oriental (Panticapée) |
Victoire sur les pirates taures infestant les côtes de Chersonèse taurique |
|
Automne |
M Pont Euxin occidental |
Défaite contre les pirates taures. Retour en Pont Euxin oriental |
Traité d’amitié avec le grande prêtre Alexandre Jannée et les rois Ptolémée XI, Macharès et Antiochos ainsi que le proconsul Sylla.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée du stratège Ménémachos en Arménie dont l’élite est constituée de cavalerie cataphractaire. |
Printemps |
M Colchide |
Vaincu par Phillipoemen. Retraite en Pont |
Eté |
M Colchide |
Victoire sur les troupes de Phillipoemen. |
|
Automne |
M Sarmatie |
Nouvelle victoire sur le général rebelle |
Traité d’amitié avec Arétas III de Nabatène et avec la république de Rhodes.
Ni Macharès, ni Sylla n’ont souhaité donner leur amitié à Caius Marius.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Les légions du glorieux consul Caius Marius sont en Crète accompagnées des alliés grecs. |
Printemps |
D0 |
Ok |
Eté |
E flotte rhodienne |
Ok |
|
Automne |
A Attique |
Ok |
Traité d’amitié avec les rois Macharès, Tigrane et Orodès
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Le glorieux proconsul Sylla conduit tous ses vétérans en Bouches de l’Ister |
Printemps |
Défense : M Thrace |
Ok |
Eté |
F Armée de Byzance (M Bosphore) |
Corruption très réussie (830/150) mais défaite contre Prusias III. Les vétérans sont massacrés. Retraite en Chersonèse |
|
Automne |
D0 |
ok |
|
Troupes en Pisidie commandées par Ridiculus Rictus Mordicus, propréteur de Carie accompagné d’un contingent thessalien |
Printemps |
M Lydie |
ok |
Eté |
M Mysie |
Victoire sur le général rebelle Eurymédon. Mysie ravagée |
|
Automne |
P |
Echec de la pacification |
|
Cohortes à Chypre sous les ordres d’Ictus Myocardus Infarctus |
Printemps |
D0 |
ok |
Eté |
E flotte sullanienne |
ok |
|
Automne |
C Mer rhodienne |
ok |
|
Flotte sous les ordres mouillant dans le golfe de Salamine du glorieux Radius Fractatus Cubitus |
Printemps |
N Cilicie |
Victoire totale sur les pirates ciliciens |
Eté |
E Armée de Chypre |
ok |
|
Automne |
C Mer Rhodienne |
ok |
Traité d’amitié avec le prince Sinatruce et avec Phillipoemen d’Arcadie
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée du Détroit du Bosphore commandée par le roi glorieux Prusias |
Printemps |
M Chersonèse de Thrace |
Chersonèse de Thrace ravagée |
Eté |
M Bosphore |
Armée très corrompue (150/830) mais Victoire sur Sylla et élimination des vétérans. Détroit du Bosphore ravagé |
|
Automne |
P |
Détroit du Bosphore pacifié |
|
Armée de Mysie menée par Eurymédon, fils d’Aristippe |
Printemps |
Révolte d’Eurymédon qui se prétend Satrape indépendant de Pergame !!! |
Mysie contrôlée par Eurymédon |
Eté |
D0 |
Défaite contre les Sullaniens. Retraite en Phrygie hellespontine. |
|
Automne |
D0 |
Désastre militaire !!!! |
Traité d’amitié avec le roi Tigrane et le grand prêtre Alexandre Jannée
Macharès, Antiochos et Sylla ont tout bonnement snobé l’ambassade lagide.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée du Heptanomide commandée par son roi Ptolémée XI |
Printemps |
D1 |
Ok |
Eté |
D1 |
Ok |
|
Automne |
D1 |
Ok |
Traité d’amitié avec le consul Marius et le roi Macharès
La flotte rhodienne est mal entretenue. Plusieurs bâtiments restent au port.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Flotte rhodienne naviguant en mer Egée commandée par le glorieux navarque Rhododendron |
Printemps |
M Cyclades |
Ok |
Eté |
E Armée de Marius |
Ok |
|
Automne |
A Attique |
Ok |
Traité d’amitié avec le roi Prusias III.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Mercenaires de l’arcadien Phillipoemen en Colchide |
Printemps |
P(3ème) |
Victoire sur les Arméniens. Echec de la pacification Cochide ravagée |
Eté |
P (4ème) |
Défaite contre les Arméniens. Retraite en Sarmatie. Sarmatie ravagée |
|
Automne |
M Colchide |
Combat en Sarmatie. Nouvelle défaite. Retraite en Tauride. Tauride ravagée |
Traité d’amitié avec le consul Marius
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée en Arabie Pétrée avec le glorieux Arétas III à sa tête. Une légion de marianistes combattent à ses côtés. |
Printemps |
D2 |
Ok |
Eté |
D2 |
Ok |
|
Automne |
D2 |
Ok |
Traité d’amitié avec les rois Macharès et Tigrane ainsi que le grand prête Alexandre Jannée
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée séleucide de Syrie commandée par le glorieux Antiochos XII pourvue de la puissante phalange |
Printemps |
M Commagène |
Ok |
Eté |
M Pont |
Ok |
|
Automne |
M Arménie |
Défaite contre les Parthes d’Orodès et retraite en Commagène |
|
Armée séleucide en Syrie du stratège Agathocle de Zeugma |
Printemps |
M Mésopotamie |
Défaite contre les Parthes d’Orobaze et retraite en Syrie |
Eté |
M Parapotamie |
Seconde défaite et retraite en Syrie |
|
Automne |
D0 |
ok |
Traité d’amitié avec les rois Tigrane, Antiochos XII et Ptolémée XI.
Macharès et Sylla se sont amusés de l’envoyé pharisien d’Alexandre Jannée et de ses histoires de peuple élu et de mer qui s’ouvre devant les Hébreux.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée hasmonéenne de Phénicie sous les ordres d’Alexandre Jannée |
Printemps |
D1 |
Ok |
Eté |
D1 |
Ok |
|
Automne |
D1 |
Ok |
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Pirates taures infestant le Pont Euxin occidental |
Printemps |
R |
Route coupée |
Eté |
D0 |
Ok |
|
Automne |
D0 |
Victoire sur la flotte pontique de Lucius Censorinus |
|
Pirates taures écumant les côtes de Chersonèse Taurique |
Printemps |
R |
Victoire sur la flotte pontique. Chersonèse taurique pillée |
Eté |
D0 |
Défaite contre la flotte pontique de Lucius Censorinus. Dispersion. |
|
Automne |
- |
_ |
|
Pirates ciliciens à l’affût près du littoral cilicien |
Printemps |
R |
Désastre face à la flotte sullanienne |
Eté |
|
|
|
Automne |
|
|
|
Pirates dalmates en mer ionienne |
Printemps |
R |
Route maritime coupée |
Eté |
D0 |
ok |
|
Automne |
D0 |
ok |
La Lydie rejoint la province romaine et sullanienne d’Asie. Ainsi en ont décidé le roi du Pont Macharès et le proconsul Sylla.
Marius aime les poèmes mais son grec laisse à désirer. Pas grave, il organise à Tarente une sorte de Musée à Brindisium et rassemble les meilleurs spécialistes de la poésie grecque pour la traduire en latin. Une nouvelle vague d’hellénisme traverse l’Italie et les Grecs, flattés, sont reconnaissants envers Marius.
Sylla, lui, voulait construire une statue géante de sa personne, tout en or et en Ivoire, qu’il aurait érigé à Sardes pour célébrer l’entrée de l’ancienne royaume de Midas dans la république romaine. Hélas, Lucullus ne lui amène qu’une statue chryséléphantine grande comme le pouce en lui rappelant que c’est tout ce qu’il pourra obtenir vu l’état lamentable de son trésor.
Rhodes a pris l’habitude de changer de partenaires romains chaque année. La République rallie de nouveau Sylla espérant sûrement du bois pour leur flotte, qu’elle paiera avec le crédit de 420 talents donné par Sylla Felix.
Sylla renoue également avec l’amitié judéo-romaine, pratiquée longtemps dans le passé au détriment des Séleucides. Alexandre Jannée reçoit 110 talents de marchandises grecques.
Arétas et son voisin Ptolémée sont eux les amis fervents de Marius, réchauffés respectivement par 620 et 520 talents.
Orodès n’a pas oublié Sinatruce. Il est bien le seul et a envoyé des maçons, des architectes et du matériel pour refaire le palais de Carmana pour un budget de 300 talents.
Enfin, Antiochos s’entend de mieux en mieux avec Macharès. Il faut dire que 820 talents, c’est une somme appréciable.
L’ardeur belliqueuse des Nabatéens est la hausse. Abgar sera à la tête des guerriers qui se rassemblent en Arabie Pétrée.
Plus au nord, un soir d’hiver, les soldats de Phillipoemen égorgent leur chef vaincu sous sa tente et se dispersent.
Caius Marius voulait de nouveau construire une flotte. Il ne choisit pas n’importe qui pour rétablir la sécurité en mer : Cneius Domitius Ahenobarbus a déjà atteint toutes les étapes du cursus honorum depuis longtemps. Il a été Consul il y a seize ans et Censeur douze ans plus tôt. Depuis son attachement au vainqueur des Cimbres et des Teutons n’a jamais faibli. Ce ne sont donc pas quelques pirates dalmates qui devraient l’émouvoir. Hélas, une fois encore le chantier doit être abandonné à mi-chemin, Prusias n’ayant pas envoyé le bois nécessaire à la construction des navires.
Des percepteurs, des hommes d’affaire et des Patriciens des deux bords. Des Romains, il y en a donc en Grèce et en Orient, mais bien peu de légionnaires ! L’insécurité des mers empêche toute possibilité de transport de troupes vers Marius. A la rigueur, un accord avec Sylla pourrait permettre de faire transiter la légion par l’Illyrie, mais la perte de ses vétérans pourrait avoir rendu Sylla maussade et vindicatif. Nous verrons. En attendant, Délos sera le comptoir de Marius.
Prusias et Tigrane doivent chacun choisir leur capitale au sein d’une de leurs deux provinces.
Les récoltes sont également un sujet d’inquiétude. Autour du Pont-Euxin bien sûr, la guerre ayant malmené les pêcheries et les cultures, mais aussi en Parapotamie où la sécheresse persistante risque de conduire à la disette et en Chalcidique, où toutes les vignes ont la maladie.
Heureusement les caravanes passent et chiens et marchands en jappent de joie.
Roi(protecteur) CapitaleComptoir principal |
Revenu local, des Mines et de la capitale |
Revenu du commerce à l'intérieur du territoire |
Céréales & poissons séchés |
Huile d'olive, vins, figue, miel |
articles de bronzes, verreries, céramique, papyrus, textiles |
encens, épices, ébène, ivoire, parfums, soieries |
Bois, poix, goudron |
Ressources militaires |
Provinces contrôlées |
dont provinces sinistrées |
Orodès Séleucie du Tigre / idem |
1 300 |
600 |
1 |
-3 |
0 |
-1 |
2 |
3 |
13 |
2 |
Macharès Amaseia / Sardes |
1 000 |
1 200 |
0 |
-2 |
-4 |
-2 |
-1 |
1 |
10 |
4 |
Tigrane II Tigranocerte / Antioche |
200 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
0 |
2 |
0 |
Ptolémée XI (Marius ) Ptolémaïs / Alexandrie |
300 |
0 |
4 |
-2 |
-1 |
4 |
0 |
0 |
3 |
0 |
Caius Marius Rome / Délos |
1 200 |
400 |
-5 |
3 |
2 |
-3 |
0 |
2 |
7 |
0 |
L Cornelius Sylla Thessalonique / idem |
2 000 |
400 |
-1 |
1 |
-3 |
-1 |
4 |
2 |
15 |
1 |
Prusias III Nicomédie / Thessalon. |
100 |
200 |
1 |
0 |
-1 |
-1 |
0 |
0 |
2 |
1 |
Rhodes (Sylla) Rhodes / idem |
300 |
0 |
-1 |
1 |
0 |
0 |
-1 |
0 |
1 |
0 |
Sinatruce (Orodès) Carmana / Gerrha |
300 |
0 |
-1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
Arétas (Marius) Pétra / Alexandrie du Nil |
700 |
200 |
0 |
-3 |
2 |
3 |
0 |
0 |
5 |
0 |
Antiochos Macharès Antioche / Antioche |
500 |
0 |
-1 |
1 |
-1 |
-1 |
0 |
1 |
3 |
0 |
Alexandre (Sylla) Jérusalem / Bérytos |
400 |
0 |
0 |
-1 |
2 |
-2 |
1 |
0 |
2 |
0 |
Orodès, vainqueur des Arméniens et des Séleucides, a peut être raté son ennemi Tigrane, mais son ombre porte jusqu’aux confins de la terre. Il n’est pas un lieu où le nom d’Orodès soit inconnu même chez les peuples du Septentrion qui dit-on vivent la tête en bas.
Le proconsul Sylla est très mécontent : sans le sou et sans ses vétérans, une partie de son aura pourrait disparaître … Son génie reste !
La capacité de survie de Tigrane, la tactique militaire de Prusias, la prospérité de Macharès et la richesse incroyable de Marius sont en passe de devenir proverbiales. Chacun a donc déjà l’essentiel pour rentrer dans la légende.
Roi |
Prestige l’an passé |
Céréales & Poissons |
Vins, huile d’olive |
Artisanat |
Encens
|
Désastre ou victoire totale |
Victoire sur les Romains |
Pertes / Gains territoriaux |
Capitale perdue ou (re) prise |
Phare de la Culture hellène |
Prestige actuel |
Orodès I |
24 |
0 |
+1 |
+1 |
+1 |
0 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
29 |
Sylla |
24 |
0 |
+1 |
0 |
+1 |
+1 |
|
0 |
0 |
0 |
27 |
Macharès |
15 |
0 |
+1 |
+1 |
+1 |
+1 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
21 |
Prusias III |
12 |
0 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
+1 |
+1-2 |
-1 |
0 |
13 |
Tigrane II |
12 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
0 |
0 |
-1 |
-1 |
0 |
12 |
Marius |
6 |
-1 |
+1 |
+1 |
+1 |
0 |
|
0 |
0 |
+1 |
9 |
Ptolémée XI |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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