LES VêPRES éphésiennes

Première année de la 175ème olympiade

1          Comment vont les affaires dans l’œkoumène ?

Droits & taxation du roi sur le commerce des comptoirs (en nombre d’unités négociées):

Comptoir

T

Comptoir

T

Comptoir

T

Comptoir

T

Tarente (marianiste)

11

Sinope (pontique)

0

Sardes (pontique)

4

Pétra (nabatéen)

0

Thessalonique (sullanien)

5

Ephèse (pontique)

4

Antioche (séleucide)

4

Séleucie (parthe)

4

Délos (marianiste)

17

Panticapée (pontique)

0

Bérytos (juif)

3

Hécatompylos (parthe)

0

Rhodes (Rhodien)

0

Byzance (neutre)

0

Alexandrie (nabatéen)

9

Gérrha (nabatéen)

0

 

Détail des échanges

Nature des marchandises

Qté

Vendeur

Acheteur

Cheminement et autres précisions

Céréales et poissons salés

4

Ptolémée XI

Caius Marius

Alexandrie – Délos -Tarente

Céréales et poissons salés

1

Orodès

Sylla

Séleucie – Antioche – Délos – Thessal.

Vin et huile d’olive

2

Sylla

Macharès

Thessalonique – Ephèse – Sardes

Vin et huile d’olive

2

Sylla

Orodès

Thessal – Délos – Antioche – Séleucie

Vin et huile d’olive

2

Caius Marius

Arétas

Tarente – Délos – Alexandrie

Vin et huile d’olive

1>0

Caius Marius

Prusias

Oubli de Prusias ?

Vin et huile d’olive

1>0

Rhodes

Macharès

Les Pontiques ne sont pas preneurs

Artisanat

2

Alexandre Jannée

Macharès

Bérytos – Délos – Ephèse – Sardes

Artisanat

2>0

Alexandre Jannée

Sylla

Macharès a tout pris

Artisanat

2>1

Caius Marius

Macharès

Tarente- Délos- Ephèse – Sardes

Artisanat

1>0

Arétas

Antiochos XII

Les Syriens ne veulent rien acheter

Archers et frondeurs crétois

1

Caius Marius

Macharès

Ok

Mercenaires du Péloponnèse

1

Caius Marius

Macharès

Ok

Légionnaires marianistes

1

Caius Marius

Arétas III

Ok

Bois

1

Sylla

Macharès

Thessalonique – Ephèse – Sardes

Bois

1>0

Prusias

Caius Marius

Oubli de Prusias ?

Bois

1

Alexandre Jannée

Caius Marius

Bérytos – Délos – Tarente

Encens, Myrrhe et épices

3

Arétas III

Caius Marius

Alexandrie – Délos – Tarente

Encens, Myrrhe et épices

1

Orodès

Sylla

Séleucie – Antioche – Délos – Thessal

Encens, Myrrhe et épices

1>0

Orodès

Antiochos

Antiochos est l’ennemi d’Orodès

2          La campagne militaire

2.1        Guerre contre les pirates

L’insécurité en mer s’aggravait. Depuis la reprise du commerce entre l’Italie et le monde grec et oriental, les agressions en Mer Ionienne étaient de plus en plus fréquentes. Les acteurs les plus féroces de cette recrudescence de la piraterie étaient les Dalmates, apparentés aux Celtes mais alliés de longue date des Illyriens. Leurs flottilles n’hésitaient plus à opérer non loin des ports de Grande Grèce car Marius n’avait plus de flotte à leur opposer.

Ce n’était pas le cas de Macharès qui était résolu à nettoyer le Pont-Euxin des agresseurs taures ni de Sylla qui avait ordonné l’extermination des pirates ciliciens.

 

En Cilicie, Radius Fractatus Cubitus prit des otages à bord dans chaque village côtier soupçonné de nourrir la racaille pirate et menaça de noyer ses prisonniers si on ne lui indiquait pas les repaires des bandits. Cette méthode brutale paya même s’il fallut commencer à la mettre à l’exécution ; Les pirates se rassemblèrent pour combattre la flotte romaine. Avant le combat, le Romain n’oublia pas de sacrifier aux Dieux pour qu’ils soient favorables à Rome et pour que les marins se sentissent mieux.

 

De leur côté, les Ciliciens se prononcèrent pour une rencontre de front, un choix téméraire mais bien dans l’esprit désespéré dans lequel ils se trouvaient. Les navires prirent de la vitesse des deux côtés pour le choc. Les fantassins de marine de Radius, grecs pour la plupart, adoptèrent une tactique rhodienne très efficace. Au moment où la chiourme lançait le navire à pleine vitesse pour l’éperonnage, ils se portaient sur l’avant du navire afin que le rostre s’enfonçât sous la ligne de flottaison de l’ennemi et assurât ainsi la victoire. Ceci dit, pour les plus gros navires, une telle sophistication s’avérait inutile : Les bateaux pirates explosaient littéralement sous l’impact des navires géants. Plus de 10 000 pirates moururent ce jour là. Une belle victoire pour Sylla.

 

Lucius Censorinus, oeuvrait pour le compte de Macharès et était tout aussi motivé mais il ne connaissait ni le caractère ombrageux du Pont-Euxin ni sa côte tourmentée. Les Taures étaient chez eux. Sortant d’un recoin du littoral, les barbares tombèrent un soir sur l’arrière garde de Censorinus et lançèrent l’abordage sans laisser les gros navires prendre la vitesse nécessaire pour éperonner. Le combat fut très sanglant mais les pirates parvinrent à incendier onze pentères, trois exères et une heptère cataphracte ainsi que de plus petits bâtiments. Toute la campagne fut ainsi et en dépit de la supériorité de la flotte pontique et de l’appui actif des habitants de Chersonesos et de Panticapée, le navarque ne parvint qu’à repousser les Taures loin de la Chersonèse taurique mais n’arriva pas à libérer le détroit du Bosphore.

2.2        Prusias seul contre tous

La pause hivernale n’aura pas profité à Prusias sur le plan diplomatique. Au retour des beaux jours, il apparaissait clairement que la guerre reprenait là où elle s’était arrêté. Ni le roi Macharès ni le proconsul Sylla n’avaient renoncé à abattre la Bithynie et aucun nouvel adversaire sérieux ne viendrait troubler le bel ordonnancement de la campagne contre la Bithynie. Les armées sullaniennes et pontiques étaient nombreuses, bien entraînées et équipées. On n’avait pas reculé devant le coût d’une préparation active, y compris au niveau de la propagande qui devait faire des ravages dans les rangs bithyniens. Pire, Marius avait appuyé militairement et très fortement le roi du Pont et avait laissé la flotte rhodienne loin de ce conflit. Le roi de Bithynie était donc seul contre tous car on ne pouvait véritablement tenir compte du douteux Phillipoemen, rebelle aux abois et allié à Prusias par nécessité.

 

Prusias démarra toutefois l’année par une première victoire personnelle. Alors qu’il sacrifiait au dieu Ascleipios dans un petit sanctuaire à quelques stades de Byzance, dans l’intimité familiale, plusieurs prêtres sortirent une longue dague de leur robe et se jetèrent sur le roi. Le Dieu, probablement très courroucé de ce sacrilège commis par ses propres serviteurs, ne permit pas que le roi fut touché. Seul un cousin qui s’était interposé reçut un méchant coup à la poitrine. Le roi, sorti de l’enceinte sacré, ameuta rapidement sa garde du corps qui attendait à l’entrée. Les prêtres furent expulsés du temple violemment mais en évitant au maximum de répandre leur sang dans l’enceinte. Une fois sortis, on leur coupa les paupières puis le nez et enfin les oreilles pour les faire parler mais aussi pour commencer leur châtiment inexorable. L’un des prêtres accusa Socrate d’être le commanditaire, un autre accusa Macharès et un autre enfin Sylla. Quand un quatrième cita Alexandra-Salomé, épouse d’Alexandre-Jannée comme instigatrice, Prusias perdit patience et leur fit arracher la langue puis les fit décapiter, ces trophées devant être déposés à la vue de tous non loin de là. Ravi d’avoir échappé à ce piège, Prusias reconsidéra la situation militaire avec optimiste. Les flottes adverses et certaines armées ennemies ne seraient pas opérationnelles contre lui. Au total, il y avait égalité : trois armées en campagne dans chaque camp ;

C’est là que Prusias voulut forcer Tychè. Les généraux adverses étaient brillants alors que Phillipoemen était considéré par tous comme un incapable arrogant et qu’Eurymédon pulvérisait les records d’incompétence. Prusias décida au moins de remplacer le second mais le projet fut ébruitée. Eurymédon, fils d’Aristippe se souvint alors d’une vague ascendance attalide. Selon lui, son grand père n’était autre qu’Aristonikos, le dernier roi  - usurpateur diraient certains - de Pergame. Bon sang ne saurait mentir. La populace de Pergame l’acclama comme son nouveau roi et lapida sans détour l’épistate de Prusias ainsi que sa femme et sa jeune fille. Coup dur pour Prusias qui n’eut plus personne pour défendre son royaume. Comme Aristonikos, Eurymédon ne savoura pas longtemps son succès. D’abord battu par le propréteur sullanien Ridiculus Rictus Mordicus, Eurymédon fuya jusqu’en Troade où son vieil ennemi pontique Eumachos le rattrapa et fit un massacre complet de son armée et de sa soit-disant royale personne, pour la plus grande gloire de Macharès.

 

Macharès avait d’ailleurs déjà rejoint son général lorsque l’armée pontique fit son entrée dans Nicomédie. Le royaume bithynien n’était plus. Prusias ne détenait plus que quelques cités du littoral occidental du Pont-Euxin.

 

Tout à son duel contre Sylla, Prusias III ne réagit pas immédiatement aux évènements. Pour éviter que Sylla lui retire ses derniers appuis, Prusias lança une offensive en Chersonèse, ce qui eut l’effet souhaité c’est à dire de faire venir le Romain. Le Bithynien réussit ensuite à l’attirer près du détroit où il comptait de nombreux amis, même si la région obéissait toujours à son rival Socrate.

 

Ce terrain un peu plus favorable ne permit toutefois pas à Prusias d’arrêter les désertions massives qui chaque matin dépeuplaient un peu plus son campement. Informés par les agents sullaniens, les transfuges affluaient à Byzance ou dans le camp de Sylla.

 

A un lieu dit appelé La barbe de Dionysos, les deux armées se rencontrèrent enfin.

 

Prusias avait rassemblé une armée hétéroclite de dix huit mille fantassins dont une grosse moitié de Bithyniens déployés aux ailes avaient disposé le reste au centre, c’est à dire des Phrygiens, des Gètes et des Grecs des cités cotières. Il y avait aussi quatre mille cavaliers, celtes pour la plupart ainsi que six éléphants munis de tours que le roi gardait pour l’exotisme. En face, Sylla alignait sans fausse modestie trente milles vétérans surentraînés, douze mille alliés grecs et huit mille cavaliers romains ou scordisques.

 

Soudain, Prusias s’avança et défia Sylla dans un combat singulier. Hilare, Sylla hurla alors à Prusias que puisqu’il était si malin, qu’il essaye donc de convaincre Sylla de faire ce qu’il n’a aucun intérêt à faire. Les vétérans s’amusèrent de la répartie et attendirent que Prusias reparte pour donner une nouvelle fois la victoire à leur général.

 

Mais Prusias restait sur place, immobile, attendant l’adversaire.

 

De guerre lasse, Acilius, un centurion qui passait pour le meilleur soldat de sa cohorte s’avança et sortit son glaive. Le combat ne fut pas rapide et les troupes eurent tout le temps de s’échauffer en hurlant leur soutien à leur champion et en rayant son adversaire. Curieusement le centurion , le souffle court, la lèvre pâle combattait de moins en moins efficacement alors que Prusias ne lui avait infligé que des égratignures. Au bout d’un moment, chacun comprit que la lame empoisonnée de Prusias allait venir à bout le centurion. Lorsque le Romain tomba enfin et que le Bithynien le décapita pour montrer sa face à ses anciens compagnons, les vétérans, ulcérés par l’indignité du roi, ne purent plus se contenir et chargèrent sans attendre sur Prusias et ses soldats.

 

Le premier rang de Gètes, terrifiés, se fit massacré en quelques minutes, juste le temps pour que les soldats du centre manœuvrent sans panique vers l’arrière et repassent derrière les lignes bithyniennes. Au centre, un dispositif dense de pieux, de fossés et d’archers et de lancier phrygiens attendaient les vétérans. Les ailes de Bithyniens se refermèrent avec férocité sur les Romains.

Sylla avait compris depuis un moment que la partie était pipée. Les vétérans, trop sûrs d’eux mêmes étaient tombés dans un piège et allaient périr. Les alliés et sa cavalerie tentèrent d’intervenir mais la cavalerie celte de Prusias fit barrage un moment. Les vétérans avaient subi des pertes massives. Bien sûr, ils n’étaient pas morts seuls et beaucoup de Bithyniens et de Phrygiens ne revirent jamais l’Asie. Il n’empêche. Sylla était vaincu et fit retraite avec quelques centaines seulement de vétérans rescapés et le reste de son armée quasi intacte.

Les armées romaines avaient été vaincues ! La gloire immédiate qu’en retira Prusias fut telle que Byzance ouvrit ses portes sans siège, livrant Socrate et ses lieutenants qui furent exécutés sobrement.

2.3        Où est donc le roi Tigrane ?

Une partie des royaumes orientaux, les Nabatéens et les Juifs, ne voulait plus combattre. Seules les très aguerries armées séleucides se massaient aux frontières de l’empire parthe. En face, Orodès tenait prêt ses formidables armées. Ses fourrageurs devaient ramasser quotidiennement une quantité incroyable de nourriture pour les chevaux, fauchant des plaines entières.

Orobaze quitta la province assyrienne pour se porter contre Agathocle. La noria des cavaliers des steppes emporta la victoire par deux fois sur les « Macédoniens » séleucides.

 

Le roi des Rois ne se souciait pas vraiment de tout cela. Seul le combat contre Tigrane comptait ; On dit que pas moins de 100 000 guerriers montés franchirent au printemps la frontière arménienne, prêts à en découdre. Là surprise ! Aucune résistance. Après information, il apparut que les cités arméniennes avaient été vidées des richesses facilement transportables et de leurs troupes. Les populations s’en remettaient à leur nouveau maître Orodès. D’abord surpris, Orodès accepta finalement la situation et donna une semaine de pillage à ses hommes dans les principales cités du pays.

 

Au bout du quatrième jour, Antiochos arriva par le nord avec son armée ! Les premiers combats furent favorables au Séleucide car les Parthes étaient trop ivres ou trop encombrés de butin pour résister. Orodès fit pendre quelques lâches pour rappeler la discipline à ses hommes.

 

Le lendemain, Orodès livra bataille dans des conditions inconfortables où il ne put déployer toute sa cavalerie. Les pertes parthes furent importantes mais au bout de plusieurs heures de combat, Antiochos XII comprit qu’il ne parviendrait pas à renforcer le rapport de force et retourna en bon ordre en Commagène.

 

Pendant ce temps là, que faisait l’armée arménienne ? Avec à leur tête le nouveau poulain de Tigrane, un quadragénaire nommé Ménémachos, les troupes arméniennes étaient parties défaire un adversaire à leur portée, le piteux Phillipoemen. C’est probablement le sens de l’équité de Ménémachos qui conduisit ce dernier à commettre bourde sur bourde comme son rival : marches forcées inutiles, autoritarisme au mauvais moment, approvisionnement irrégulier. Les Arméniens en avaient vu d’autres avec leur propre roi et étaient habitués mais leur envie de combattre n’en fut pas moins émoussée et ils furent repoussés dans les territoires pontiques alliés. Tigrane, tel un spectre, fit alors son apparition dans le camp arménien pour parler avec son stratège; sentant que son existence s’achèverait brutalement s’il restait sur place, Ménémachos repartit au combat avec une ardeur retrouvée et finit enfin par défaire son adversaire et à le poursuivre quasiment jusqu’en Tauride.

Le royaume d’Arménie se limitait désormais à l’Assyrie et à la Lycaonie, pour autant qu’on puisse dire que les tribus féroces de ces montagnes obéissent à qui que ce soit. Les troupes royales étaient très loin au nord et Tigrane, on ne savait déjà plus où il était.

Une seule chose était sûre. Orodès était le grand vainqueur de la guerre.

3          Les instructions royales aux officiers

3.1        Orodès, roi des Parthes

Traité d’amitié avec le proconsul Sylla.

Les marques d’amitié d’Orodès sont-elles incomprises ? Ni Marius, ni Macharès, ni Sinatruce  ni même Prusias n’ont accordé leur amitié au Roi des Rois.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée d’Assyrie du satrape Orobaze appuyée par la cavalerie mède.

Printemps

Défense : M Mésopotamie

Victoire sur les séleucides d’Agathocle

Eté

Défense : M Parapotamie

Seconde victoire sur les Séleucides

Automne

M Mésopotamie

Ok

Grande armée de Médie Atropatène du glorieux roi Orodès composée d’une multitude montée sarmate et parthe et d’un fort parti d’archers perses

Printemps

M Arménie

Arménie ravagée

Eté

P

Arménie pacifiée et capitale prise

Automne

D0

Victoire sur les Séleucides d’Antiochos XII

3.2        Macharès Philopator, roi du Pont

Traité d’amitié avec le roi Antiochos XII, le roi Tigrane, le proconsul Sylla et la république rhodienne.

Macharès n’a – curieusement – pas donné son amitié à Caius Marius. Il l’a également refusé à Orodès

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée de Galatie suivant sans faiblir le stratège glorieux Eumachos. Des renforts lacédémoniens et crétois sont arrivés.

Printemps

M Bithynie

Bithynie pillée

Eté

P

Bithynie pacifiée et capitale prise !

Automne

F armée d’Eurymédon (M Phrygie)

Victoire totale sur le général rebelle Eurymédon !!!

Flotte de Lucius Censorinus en Pont Euxin oriental

Printemps

N Pont Euxin oriental (Panticapée)

Défaite contre les pirates taures

Eté

N Pont Euxin oriental (Panticapée)

Victoire sur les pirates taures infestant les côtes de Chersonèse taurique

Automne

M Pont Euxin occidental

Défaite contre les pirates taures. Retour en Pont Euxin oriental

3.3        Tigrane, roi d’Arménie

Traité d’amitié avec le grande prêtre Alexandre Jannée et les rois Ptolémée XI, Macharès et Antiochos ainsi que le proconsul Sylla.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée du stratège Ménémachos en Arménie dont l’élite est constituée de cavalerie cataphractaire.

Printemps

M Colchide

Vaincu par Phillipoemen. Retraite en Pont

Eté

M Colchide

Victoire sur les troupes de Phillipoemen.

Automne

M Sarmatie

Nouvelle victoire sur le général rebelle

3.4        Caius Marius, consul de Rome et chef du parti populaire

Traité d’amitié avec Arétas III de Nabatène et avec la république de Rhodes.

Ni Macharès, ni Sylla n’ont souhaité donner leur amitié à Caius Marius.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Les légions du glorieux consul Caius Marius sont en Crète accompagnées des alliés grecs.

Printemps

D0

Ok

Eté

E flotte rhodienne

Ok

Automne

A Attique

Ok

3.5        Lucius Cornelius Sylla, proconsul et chef du parti aristocrate

Traité d’amitié avec les rois Macharès, Tigrane et Orodès

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Le glorieux proconsul Sylla conduit tous ses vétérans en Bouches de l’Ister

Printemps

Défense : M Thrace

Ok

Eté

F Armée de Byzance (M Bosphore)

Corruption très réussie (830/150) mais défaite contre Prusias III. Les vétérans sont massacrés. Retraite en Chersonèse

Automne

D0

ok

Troupes en Pisidie commandées par Ridiculus Rictus Mordicus, propréteur de Carie accompagné d’un contingent thessalien

Printemps

M Lydie

ok

Eté

M Mysie

Victoire sur le général rebelle Eurymédon. Mysie ravagée

Automne

P

Echec de la pacification

Cohortes à Chypre sous les ordres d’Ictus Myocardus Infarctus

Printemps

D0

ok

Eté

E flotte sullanienne

ok

Automne

C Mer rhodienne

ok

Flotte sous les ordres mouillant dans le golfe de Salamine du glorieux Radius Fractatus Cubitus

Printemps

N Cilicie

Victoire totale sur les pirates ciliciens

Eté

E Armée de Chypre

ok

Automne

C Mer Rhodienne

ok

3.6        Prusias III, roi de Bithynie

Traité d’amitié avec le prince Sinatruce et avec Phillipoemen d’Arcadie

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée du Détroit du Bosphore commandée par le roi glorieux Prusias

Printemps

M Chersonèse de Thrace

Chersonèse de Thrace ravagée

Eté

M Bosphore

Armée très corrompue (150/830) mais Victoire sur Sylla et élimination des vétérans. Détroit du Bosphore ravagé

Automne

P

Détroit du Bosphore pacifié

Armée de Mysie menée par Eurymédon, fils d’Aristippe

Printemps

Révolte d’Eurymédon qui se prétend Satrape indépendant de Pergame !!!

Mysie contrôlée par Eurymédon

Eté

D0

Défaite contre les Sullaniens. Retraite en Phrygie hellespontine.

Automne

D0

Désastre militaire !!!!

3.7        Ptolémée XI Alexandre II, roi lagide

Traité d’amitié avec le roi Tigrane et le grand prêtre Alexandre Jannée

Macharès, Antiochos et Sylla ont tout bonnement snobé l’ambassade lagide.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée du Heptanomide commandée par son roi Ptolémée XI

Printemps

D1

Ok

Eté

D1

Ok

Automne

D1

Ok

3.8        République rhodienne

Traité d’amitié avec le consul Marius et le roi Macharès

La flotte rhodienne est mal entretenue. Plusieurs bâtiments restent au port.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Flotte rhodienne naviguant en mer Egée commandée par le glorieux navarque Rhododendron

Printemps

M Cyclades

Ok

Eté

E Armée de Marius

Ok

Automne

A Attique

Ok

3.9        Phillipoemen, usurpateur

Traité d’amitié avec le roi Prusias III.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Mercenaires de l’arcadien Phillipoemen en Colchide

Printemps

P(3ème)

Victoire sur les Arméniens. Echec de la pacification  Cochide ravagée

Eté

P (4ème)

Défaite contre les Arméniens. Retraite en Sarmatie. Sarmatie ravagée

Automne

M Colchide

Combat en Sarmatie. Nouvelle défaite. Retraite en Tauride. Tauride ravagée

3.10    Arétas III, roi des Nabatéens

Traité d’amitié avec le consul Marius

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée en Arabie Pétrée avec le glorieux Arétas III à sa tête. Une légion de marianistes combattent à ses côtés.

Printemps

D2

Ok

Eté

D2

Ok

Automne

D2

Ok

3.11    Antiochos XII, roi séleucide

Traité d’amitié avec les rois Macharès et Tigrane ainsi que le grand prête Alexandre Jannée

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée séleucide de Syrie commandée par le glorieux Antiochos XII pourvue de la puissante phalange

Printemps

M Commagène

Ok

Eté

M Pont

Ok

Automne

M Arménie

Défaite contre les Parthes d’Orodès et retraite en Commagène

Armée séleucide en Syrie du stratège Agathocle de Zeugma

Printemps

M Mésopotamie

Défaite contre les Parthes d’Orobaze et retraite en Syrie

Eté

M Parapotamie

Seconde défaite et retraite en Syrie

Automne

D0

ok

3.12    Alexandre Jannée, grand prêtre des Juifs

Traité d’amitié avec les rois Tigrane, Antiochos XII et Ptolémée XI.

Macharès et Sylla se sont amusés de l’envoyé pharisien d’Alexandre Jannée et de ses histoires de peuple élu et de mer qui s’ouvre devant les Hébreux.

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Armée hasmonéenne de Phénicie sous les ordres d’Alexandre Jannée

Printemps

D1

Ok

Eté

D1

Ok

Automne

D1

Ok

3.13    Barbares et pirates en maraude

 

L’armée ou la flotte…

Saison

Ordre exécuté par le stratège

L’issue

Pirates taures infestant le Pont Euxin occidental

Printemps

R

Route coupée

Eté

D0

Ok

Automne

D0

Victoire sur la flotte pontique de Lucius Censorinus

Pirates taures écumant les côtes de Chersonèse Taurique

Printemps

R

Victoire sur la flotte pontique. Chersonèse taurique pillée

Eté

D0

Défaite contre la flotte pontique de Lucius Censorinus. Dispersion.

Automne

-

_

Pirates ciliciens à l’affût  près du littoral cilicien

Printemps

R

Désastre face à la flotte sullanienne

Eté

 

 

Automne

 

 

Pirates dalmates en mer ionienne

Printemps

R

Route maritime coupée

Eté

D0

ok

Automne

D0

ok

4          Paroles royales, honneurs divins, évergétisme et raffinements coûteux

4.1        Splendeur et décadence des Romains

La Lydie rejoint la province romaine et sullanienne d’Asie. Ainsi en ont décidé le roi du Pont Macharès et le proconsul Sylla.

 

Marius aime les poèmes mais son grec laisse à désirer. Pas grave, il organise à Tarente une sorte de Musée à Brindisium et rassemble les meilleurs spécialistes de la poésie grecque pour la traduire en latin. Une nouvelle vague d’hellénisme traverse l’Italie et les Grecs, flattés, sont reconnaissants envers Marius.

 

Sylla, lui, voulait construire une statue géante de sa personne, tout en or et en Ivoire, qu’il aurait érigé à Sardes pour célébrer l’entrée de l’ancienne royaume de Midas dans la république romaine. Hélas, Lucullus ne lui amène qu’une statue chryséléphantine grande comme le pouce en lui rappelant que c’est tout ce qu’il pourra obtenir vu l’état lamentable de son trésor.

4.2        Alliances et mésalliances

Rhodes a pris l’habitude de changer de partenaires romains chaque année. La République rallie de nouveau Sylla espérant sûrement du bois pour leur flotte, qu’elle paiera avec le crédit de 420 talents donné par Sylla Felix.

 

Sylla renoue également avec l’amitié judéo-romaine, pratiquée longtemps dans le passé au détriment des Séleucides. Alexandre Jannée reçoit 110 talents de marchandises grecques.

 

Arétas et son voisin Ptolémée sont eux les amis fervents de Marius, réchauffés respectivement par 620 et 520 talents.

 

Orodès n’a pas oublié Sinatruce. Il est bien le seul et a envoyé des maçons, des architectes et du matériel pour refaire le palais de Carmana pour un budget de 300 talents.

 

Enfin, Antiochos s’entend de mieux en mieux avec Macharès. Il faut dire que 820 talents, c’est une somme appréciable.

5          Le pouvoir par la lance

L’ardeur belliqueuse des Nabatéens est la hausse. Abgar sera à la tête des guerriers qui se rassemblent en Arabie Pétrée.

 

Plus au nord, un soir d’hiver, les soldats de Phillipoemen égorgent leur chef vaincu sous sa tente et se dispersent.

 

Caius Marius voulait de nouveau construire une flotte. Il ne choisit pas n’importe qui pour rétablir la sécurité en mer : Cneius Domitius Ahenobarbus a déjà atteint toutes les étapes du cursus honorum depuis longtemps. Il a été Consul il y a seize ans et Censeur douze ans plus tôt. Depuis son attachement au vainqueur des Cimbres et des Teutons n’a jamais faibli. Ce ne sont donc pas quelques pirates dalmates qui devraient l’émouvoir. Hélas, une fois encore le chantier doit être abandonné à mi-chemin, Prusias n’ayant pas envoyé le bois nécessaire à la construction des navires.

 

6          Prévisions de votre diocète pour l’année prochaine

Des percepteurs, des hommes d’affaire et des Patriciens des deux bords. Des Romains, il y en a donc en Grèce et en Orient, mais bien peu de légionnaires ! L’insécurité des mers empêche toute possibilité de transport de troupes vers Marius. A la rigueur, un accord avec Sylla pourrait permettre de faire transiter la légion par l’Illyrie, mais la perte de ses vétérans pourrait avoir rendu Sylla maussade et vindicatif. Nous verrons. En attendant, Délos sera le comptoir de Marius.

Prusias et Tigrane doivent chacun choisir leur capitale au sein d’une de leurs deux provinces.

Les récoltes sont également un sujet d’inquiétude. Autour du Pont-Euxin bien sûr, la guerre ayant malmené les pêcheries et les cultures, mais aussi en Parapotamie où la sécheresse persistante risque de conduire à la disette et en Chalcidique, où toutes les vignes ont la maladie.

Heureusement les caravanes passent et chiens et marchands en jappent de joie.

 

Roi(protecteur) CapitaleComptoir principal 

Revenu local, des Mines et de la capitale

Revenu du commerce à l'intérieur du territoire

Céréales & poissons séchés

Huile d'olive, vins, figue, miel

articles de bronzes, verreries, céramique, papyrus, textiles

encens, épices, ébène, ivoire, parfums, soieries

Bois, poix, goudron

Ressources militaires

Provinces contrôlées

dont provinces sinistrées

Orodès

Séleucie du Tigre / idem

1 300

600

1

-3

0

-1

2

3

13

2

Macharès

Amaseia / Sardes

1 000

1 200

0

-2

-4

-2

-1

1

10

4

Tigrane II

Tigranocerte / Antioche

200

0

0

0

1

0

0

0

2

0

Ptolémée XI (Marius )

Ptolémaïs / Alexandrie

300

0

4

-2

-1

4

0

0

3

0

Caius Marius

Rome / Délos

1 200

400

-5

3

2

-3

0

2

7

0

L Cornelius Sylla

Thessalonique / idem

2 000

400

-1

1

-3

-1

4

2

15

1

Prusias III

Nicomédie / Thessalon.

100

200

1

0

-1

-1

0

0

2

1

Rhodes (Sylla)

Rhodes / idem

300

0

-1

1

0

0

-1

0

1

0

Sinatruce (Orodès) Carmana / Gerrha

300

0

-1

0

0

0

0

0

1

0

Arétas (Marius)

Pétra / Alexandrie du Nil

700

200

0

-3

2

3

0

0

5

0

Antiochos  Macharès

Antioche / Antioche

500

0

-1

1

-1

-1

0

1

3

0

Alexandre (Sylla)

Jérusalem / Bérytos

400

0

0

-1

2

-2

1

0

2

0

7          Qui est le nouvel Alexandre ?

Orodès, vainqueur des Arméniens et des Séleucides, a peut être raté son ennemi Tigrane, mais son ombre porte jusqu’aux confins de la terre. Il n’est pas un lieu où le nom d’Orodès soit inconnu même chez les peuples du Septentrion qui dit-on vivent la tête en bas.

Le proconsul Sylla est très mécontent : sans le sou et sans ses vétérans, une partie de son aura pourrait disparaître … Son génie reste !

La capacité de survie de Tigrane, la tactique militaire de Prusias, la prospérité de Macharès et la richesse incroyable de Marius sont en passe de devenir proverbiales. Chacun a donc déjà l’essentiel pour rentrer dans la légende.

 

Roi

Prestige l’an passé

Céréales & Poissons

Vins, huile d’olive

Artisanat

Encens

 

Désastre ou victoire totale

Victoire sur les Romains

Pertes / Gains territoriaux

Capitale perdue ou (re) prise

Phare de la Culture hellène

Prestige actuel

Orodès I

24

0

+1

+1

+1

0

0

+1

+1

0

29

Sylla

24

0

+1

0

+1

+1

 

0

0

0

27

Macharès

15

0

+1

+1

+1

+1

0

+1

+1

0

21

Prusias III

12

0

0

+1

+1

0

+1

+1-2

-1

0

13

Tigrane II

12

0

+1

+1

0

0

0

-1

-1

0

12

Marius

6

-1

+1

+1

+1

0

 

0

0

+1

9

Ptolémée XI