LES VêPRES éphésiennes
première année de la 174ème olympiade
Une année entière à préparer l’avenir : Ptolémée a ordonné la reconstruction des bâtiments détruits lors de l’incursion nabatéenne. Prusias III a posé son dévolu sur la commerçante Cyzique comme capitale « secondaire » en attendant de pouvoir reprendre Nicomédie. Quant à Gotarzès, c’est fort logiquement Rhagae qu’il choisit comme capitale dans son unique province.
Pour le reste… …disons qu’il n’y a pour ainsi dire pas de reste. Si la Babylonie est au centre du très maigre commerce mondial, les autres régions du monde sont apathiques. A tel point que Tigrane II a négligé de faire venir la casse et la myrrhe qu’avait prévu de lui envoyer son grand ami Arétas de Nabatène. Les immenses entrepôts des principaux comptoirs de l’oekoumène servent désormais à ranger des vieilleries, quelques outils ou des légumes en attendant l’heure du marché…
Droits & taxation du roi sur le commerce des comptoirs (en nombre d’unités négociées):
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Comptoir |
T |
Tarente (marianiste) |
0 |
Sinope (neutre) |
0 |
Sardes (pontique) |
0 |
Pétra (nabatéen) |
0 |
Thessalonique (sullanien) |
1 |
Ephèse (pontique) |
0 |
Antioche (séleucide) |
2 |
Séleucie (parthe) |
4 |
Délos (marianiste) |
0 |
Panticapée (pontique) |
0 |
Bérytos (séleucide) |
0 |
Hécatompylos (Gotar.) |
0 |
Rhodes (Rhodien) |
1 |
Byzance (neutre) |
0 |
Alexandrie (lagide) |
0 |
Gérrha (nabatéen) |
2 |
Détail des échanges
Nature des marchandises |
Qté |
Vendeur |
Acheteur |
Cheminement et autres précisions |
Céréales et poissons salés |
1 |
Orodès |
Sinatruce |
Séleucie du Tigre - Gerrha |
Vin et huile d’olive |
1 |
Sylla |
Macharès |
Frontalier |
Artisanat |
1 |
Tigrane II |
Sylla |
Frontalier |
Bois |
1 |
Sylla |
Rhodes |
Thessalonique - Rhodes |
Mercenaires Sarmates |
1>0 |
Orodès |
Macharès |
Orodès garde ses Sarmates car, selon lui, il n’en connaîtrait pas l’affectation précise… |
Encens, Myrrhe et épices |
0 ! |
Arétas III |
Tigrane |
Hum hum… Trop facile sans doute ! |
Encens, Myrrhe et épices |
1 |
Orodès |
Sinatruce |
Séleucie du Tigre - Gerrha |
Encens, Myrrhe et épices |
2 |
Orodès |
Antiochos XII |
Séleucie du Tigre - Antioche |
Les légions sullaniennes les plus expérimentées ont été confiées à Ridiculus Rictus Mordicus, propréteur de Carie. Celui-ci doit s’assurer que les roitelets illyriens, jusque là bien prompts à accueillir les troupes marianistes débarquées d’Italie, vont faire leur soumission à celui qui à l’entendre représente véritablement l’âme de Rome, le proconsul Sylla. Pour le propréteur de Carie, la mission est une promenade militaire. Les Illyriens et les Grecs remettent très vite au vainqueur les quelques responsables marianistes qui n’ont pas eu la bonne idée de prendre les derniers bateaux pour l’Italie. A la suite des légions, des agents de quelques puissants personnages romains, qui misent discrètement sur la victoire finale de Sylla à Rome, commencent à prendre langue avec les notables locaux pour anticiper le moment où une véritable administration provinciale sera installée.
Cet éloignement relatif de la Grèce des vétérans offre à Marius une certaine compensation pour la perte de l’Illyrie. En effet, Sulla s’avance en Etolie avec des troupes moins entraînées et avec un élément romain dilué dans l’apport des alliés thessaliens et macédoniens. L’ancien questeur de Marius veut montrer au monde qu’il n’a même pas besoin de toutes ses troupes pour bousculer ce vieillard sénile et la lie d’infra classem qui compose ses armées.
Pour affronter le noble rejeton de la gens Cornelia, Marius sent bien qu’il faudrait plus qu’une supériorité numérique et même qualitative, il lui faut un complément d’auctoritas ! Lui, le maintes fois consul, le sauveur de Rome contre les Germains, le vainqueur de Jugurtha, en effet, ne sera jamais aux yeux de certains Romains qu’un humble chevalier d’Arpinum. Alors, il a demandé au Sénat d’envoyer le plus grand nombre possible d’officiers de bonne origine romaine, d’ordre équestre ou sénatorial au sein des renforts…
Les Etoliens qui croyaient avoir finement joué en choisissant la neutralité dans le combat entre les deux factions romaines en sont pour leurs frais. Marius et Sulla vont se rencontrer en Etolie et les Etoliens sont fermement inciter à approvisionner les deux armées, soit plus de 100 000 hommes au total.
Le combat qui se déroule plus précisément en Doride est long et incertain. Les deux grands généraux ne participent pas directement au combat mais la transmission de leurs ordres est quasi-parfaite, ce qui un signe qui ne trompe pas sur la qualité des troupes. Sylla semble d’abord vainqueur mais la fine fleur patricienne qui combat chez les Marianistes redonne du cœur à leurs hommes et lance une contre-offensive sanglante. Soudain, un officier des Populares ordonne la retraite car Marius vient de mourir d’une attaque cardiaque. L’information est fausse mais plausible et les hommes ne croient pas immédiatement aux démentis qui leur sont opposés. Cela suffit à offrir la victoire à Sylla, une triste victoire en fait car, le soir venu, on ramasse sur les cadavres des vaincus, près d’un demi-boisseau d’anneaux d’or, symbole du grand nombre de morts appartenant à la première classe censitaire.
Sulla ne poursuit pas Marius qui fait retraite en Attique : la flotte rhodienne l’attendait dans le golfe maliaque, après avoir saccagé Chalcis d’Eubée sur leur passage. Un plan très discutable et lourd de conséquence comme nous le verrons car, pendant ce temps, Zénon Cotylas lance les navires crétois sur les côtes de Rhodes sans défense. Les Crétois se livrent à des massacres épouvantables sur leurs ennemis héréditaires, du moins ceux qui n’ont pu se protéger à l’intérieur des murs.
Pour Sylla, cela n’est rien et son objectif est prioritaire. Il s’agit d’éliminer les troupes marianistes de Délos et de contrôler définitivement ce centre de commerce, ainsi que toutes les Cyclades.
La nouvelle de la défaite de Marius a précédé l’arrivée des pentères rhodiennes. L’officier en charge de la défense de Délos, Cornelius Régulus, le frère de Lucius Régulus, victime de Sylla l’année précédente en Epire, est déjà au courant de la situation. Son prénom n’a bien sûr rien à voir avec le nomen gentilicium de Sulla mais il invoque cette similitude pour se rendre quasiment sans combat et ouvrir la cité. Les hommes de Sulla entrent en vainqueur dans les beaux quartiers.
Or, à un signe convenu, les portes se referment sur cette avant garde et de chaque maison sortent des légionnaires marianistes mais aussi les habitants armés – chacun ayant au moins un parent à venger des atrocités sullaniennes ou rhodiennes de ces dernières années. L’affrontement est par trop déséquilibré et il n’y a guère de survivants chez les Sullaniens. A l’extérieur des murs, Sulla, un peu humilié, préfère ne pas insister. D’ailleurs, les Rhodiens sont nerveux et préfèrent s’éloigner de l’île au plus vite.
En Bithynie, Prusias a signé un pacte d’amitié avec Sylla bien sûr mais aussi et surtout avec son ancien ennemi Macharès du Pont. Les deux autres prétendants bithyniens ne restent pas totalement isolés : Macharès reste en bons termes avec Théophraste bien qu’il ne le soutienne pas activement et Orodès n’a pas daigné recevoir l’ambassadeur de Prusias, ce qui est peut être un signe de sa préférence pour Socrate. Ce sont les armes qui règleront cette guerre civile.
La ligue thrace, jouet de Théophraste, a lancé un appel vers les cités du nord dont Philippopolis, Messembria et Callatis. Devant le peu d’empressement de ces cités de délaisser Prusias, Théophraste part en campagne et prend d’assaut Philippopolis et les forteresses de plusieurs tribus thraces.
En Bithynie même, Socrate a tant bien que mal rassemblé une troupe hétéroclite et mal équipée qu’il a confié à son stratège Athénodore. Prusias ne peut rêver mieux ! Une victoire écrasante près de Nicée lui donne à la fois la gloire d’un grand général, la soumission du cœur du royaume et l’entrée dans la capitale Nicomédie sous les vivats de la populace. Socrate fuit en catastrophe vers Byzance.
Le royaume du Pont est en paix avec ses voisins. Voilà qui est sage car le royaume est curieusement découpé en trois portions discontinues et de ce fait plus difficile à défendre. Cela n’empêche pas le Pont d’essayer de s’étendre dans toutes les directions.
Les domaines du Bosphore cimmérien sont agrandis par le sulfureux Zénobios. A la tête d’une troupe d’Albans et de Méotes, il emploie la seule méthode qu’il connaisse, le pillage, pour soumettre les Scythes. Plusieurs nobles scythes ne se rendent pas mais se replient dans les steppes en promettant de revenir et de faire piétiner Zénobios pour des chevaux sauvages.
L’Ionie et la Phrygie sont isolées mais « protégées » par les traités avec Sylla et Prusias. Parsamé de Cappadoce reçoit l’ordre d’y rassembler les troupes disponibles et de traverser les territoires amis, bithyniens et arméniens pour une mission indéterminée.
Enfin, en Paphlagonie, Macharès entame sa troisième année de siège de Sinope. Un jour de grande lassitude, il admet dans sa tente un dénommé Théostophène, citoyen réputé de Sinope. Celui-ci décrit l’état d’esprit de ses concitoyens. Ravitaillés par des cités amies, les Sinopiens peuvent encore tenir longtemps mais leur vocation n’est pas de faire la guerre à Macharès. Ils se seraient rendus depuis longtemps s’ils ne craignaient pas le massacre et le pillage par les soudards à la solde du roi. Il suffirait que le roi reconnaisse l’autonomie municipale de la cité et honore de sa confiance un citoyen éminent de Sinope pour que les portes s’ouvrent au roi.
Macharès est bien meilleur politique que militaire et il aperçoit rapidement l’intérêt de la proposition d’autant que Théostophène donne au roi plusieurs preuves de son influence dans la cité. Il accepte donc que le parti de Théostophène garde un contrôle purement local des affaires de la cité et qu’aucune garnison pontique n’y soit installée. En contrepartie, une symmachia très favorable au roi est signée. Le territoire de la cité pourvoira aux besoins de l’armée de Paphlagonie dont le commandement est confié à Théostophène de Sinope. Peu après, sous le prétexte qu’un peuple de montagnards de Commagène ait enlevé une princesse pontique, le roi déclare la guerre à Antiochos XII. Ce dernier, retranché en Commagène et déjà fort de l’expérience contre les armées arméniennes, n’eut aucun mal à contrer Théostophène. Ce dernier, lucide, préféra ne pas insister dans ces conditions et se promit de mieux préparer sa campagne à l’avenir.
Tigrane voulait laisser sa chance aux jeunes talents et accepta de laisser la fine fleur de sa cavalerie cataphractaire à Mithrobarzanes. Le roi désirait en effet prendre du temps pour honorer les dieux dans son temple tout neuf de Tigranocerte. Il avait également prévu de multiples exécutions publiques d’espions et autres traîtres à la solde des Séleucides ou des Parthes. Les biens des intéressés, vraisemblablement mal acquis, iraient raffermir le trésor.
Pendant ce temps, les innombrables colonnes de guerriers arméniens s’ébranlaient sous les ordres de Magadatès et de Mithrobarzanes. L’objectif était Samosate où Antiochos XII avait établi son quartier général de campagne. Si les deux généraux arméniens étaient tout deux d’une cruauté sans bornes et ne savaient que très mal parler le grec, ils montrèrent rapidement des personnalités totalement divergentes. Magadatès méprisait l’art militaire hellénistique et comptait avant tout sur l’effet dévastateur de la charge des cataphractaires (qu’on ne lui avait d’ailleurs pas confié). Si la Commagène puis la Syrie tombaient, les Grecs partiraient enchaînés embellir les monuments de Tigranocerte. Mithrobarzane, lui, n’avait de cesse de se faire traduire les ouvrages des meilleurs mekanikoi et autres experts dans l’art de faire des sièges ou de manœuvrer. Le royaume séleucide serait la perle de la Grande Arménie et la vigueur arménienne pourrait se mélanger heureusement avec la brillante civilisation des Grecs. Mais, au fait, pourquoi grands dieux suis-je en train de vous raconter tout ça ? Inutile ! Voyez plutôt : l’énorme masse des troupes arméniennes ne put se déployer convenablement dans les défilés de Commagène devant les lances séleucides, un peu comme à Issos il y a plus de deux siècles et demi. Aucune manœuvre de Mithrobarzane ni aucune tactique de charge frontale de Magadatès ne purent être tentée et les deux généraux vaincus se rejetèrent mutuellement leur échec devant leur roi fort mécontent.
En définitive et c’est le cas déjà depuis plusieurs années, la politique de Tigrane eut plus de chance hors d’Arménie. Dès la belle saison, Alexandre Jannée quitta Jérusalem avec ses troupes pour faire diversion en Phénicie. Il s’agissait de faire revenir de toute urgence le stratège séleucide Agathocle alors en position de force contre Pétra. Même si Alexandre ne se doute pas que Tigrane n’avait pas parié sur sa victoire finale – les Juifs se firent étriller près de Sidon – le plan avait fonctionné et l’armée séleucide n’avait plus le temps d’entrer en campagne. Les guerriers d’Obodas purent faire route vers Gaza où Arétas les attendait.
Pour cette raison, Ptolémée Lathyros voulait pouvoir frapper rapidement en Idumée avant que les deux armées nabatéennes ne puissent se rejoindre.
Hélas, sa méconnaissance du métier des armes fut patente. La pagaille régnait dans les rangs. Les clérouques refusaient de combattre en première ligne, les mercenaires libyens voulaient recevoir double prime sans quoi ils partaient sur le champ et les phalangistes égyptiens prenaient un malin plaisir à manquer leurs manœuvres de redéploiement. Tout ce petit monde se mit d’accord dans la fuite lorsque les charges successives des chameliers et des cavaliers arabes eurent dégarnis leurs rangs.
Quand les Alexandrins surent que Ptolémée revenait en Egypte avec des milliers de Nabatéens à sa poursuite, ils paniquèrent et refusèrent d’ouvrir leurs portes aux troupes royales survivantes. Celles-ci durent donc se mesurer hors les murs à l’ennemi et furent balayées. Alors que les vétérans arabes de l’année précédente informaient Obodas des meilleurs angles d’assaut contre Alexandrie, le roi Arétas suivit le cours du Dieu Nil, chassant le roi lagide devant lui. Celui-ci rassembla toutes les troupes qu’il put et en particulier les colons militaires grecs et les garnisons juives que son père avait installé dans plusieurs nômes. L’armée d’Arétas s’était grossi de rebelles égyptiens et d’une partie des mercenaires libyens qui avaient fini par abandonner leur souverain. En dépit de sa totale ignorance de la tactique militaire, on dit que Lathyros mourut courageusement contre l’ennemi, entraînant ses Agema à l’assaut du plus fort parti de Libyens.
Les Egyptiens rebelles n’attendirent pas qu’Arétas leur offre leur liberté et les nômes de moyenne Egypte prirent leur autonomie sous l’autorité des prêtres dès l’annonce de la mort de Ptolémée. A Alexandrie, les défenseurs sous le choc préférèrent se rendre. Obodas ne permit pas le pillage des quartiers résidentiels en face de Pharos ni celui de la Bibliothèque et des palais et où son roi voudrait sûrement résider. En revanche, les magasins de la voie sinopique furent totalement ravagés, de même que certains sanctuaires et en premier lieu le premier d’entre eux, celui de Sarapis. Après avoir égorgé les prêtres qui résistaient, allant même jusqu’à souiller le dieu de leur sang, les pillards mirent à terre la statue monumentale du dieu et en arrachèrent les éléments précieux sans crainte apparente de la colère de Sarapis.
Le seul Lagide mâle présent dans le royaume à l’époque de ces catastrophes en série était Ptolémée Alexandre, fils du premier Ptolémée Alexandre, le frère ennemi de Lathyros. A l’époque de la guerre entre son oncle et son père, le jeune Ptolémée avait été placé en sûreté à Cos avec ses cousins par sa grand mère Cléopâtre. Celle-ci n’avait pas prévu que Mithridate Eupator allait prendre Cos et faire prisonnier les précieux rejetons. A la faveur des évènements, le jeune Ptolémée put se libérer et rejoindre l’Egypte.
Retranché dans Ptolémaïs avec ses partisans, il ne pouvait que constater la précarité de sa situation. Heureusement, les deux dernières provinces, la Cyrénaïque et Chypre lui restaient fidèles.
Le vieux Sinatruce se repose dans son vaste campement assez loin d’Hécatompylos. Il retrouve les joies de son adolescence : l’ivresse du lait de jument fermenté ou de la fumée de pavot, le spectacle des courses de chevaux et les chants collectifs pour célébrer les bienfaits d’Anahita. A ce sujet, ses femmes cherchent jusqu’à présent sans succès le moyen de ressusciter l’étalon fougueux de l’époque. Les partisans de Sinatruce ne risquent rien d’Orodès car le roi leur a pardonné leurs envies d’émancipation.
Mais soudain, des gardes préviennent le vieil Arsacide : les troupes de Gotarzès foncent vers le campement au galop ! Comment ont-ils pu déjouer la surveillance du gouverneur Orobaze ? Les Parthes, à cheval ! Les Perses, à vos arcs ! Déjà les premières victimes tombent criblées de flèches. Sinatruce et les siens doivent faire retraite au plus vite en laissant les plus faibles aux mains de l’ennemi. Ils reviennent le lendemain soir et assaillent Gotarzès qui avait cru s’être débarrassé du vieux prince et avait laissé ses hommes célébrer à leur tour la victoire. Le combat est violent et aucun parti ne veut lâcher prise. Nombre de captifs et surtout de captives sont égorgés par leurs gardiens pour ne pas avoir à les rendre à leurs familles. Gotarzès est finalement vaincu et se retire dans sa province. Trois jours plus tard, Orobaze arrive et apporte les têtes de trois lieutenants de Gotarzès et de l’ambassadeur pontique qui porteraient la responsabilité de l’attaque. Dubitatif, Sinatruce accepte le cadeau et également le conseil de retourner en Perse, un long périple dans le désert.
C’est une troupe fatiguée et démoralisée que ramène Sinatruce de sa campagne de trois ans dans le nord. Alors que les cités des anciens Achéménides sont encore très éloignées, Sinatruce reçoit un message du nouveau gouverneur parthe de Perside. Son maître, le roi des rois Orodès s’y repose et ne souhaite pas la présence de Sinatruce sur ses terres ! Cette trahison vaut à Sinatruce une désertion de la quasi-totalité de ses hommes, lassés d’un chef qui leur avait promis gloire et butin et non une telle situation humiliante. La honte accable Sinatruce qui dit-on préféra rentrer de nuit dans son palais de Carmana.
Très loin de là, au nord, le satrape de la très lointaine Sarmatie envoie à Orodès une tablette inquiétante. Des Tokhariens alliés à des bandes de Sarmates arriveraient de l’ouest et repousseraient les tribus devant eux. Ils seraient encore au delà des rives de la mer hyrcanienne mais déjà les chefs Sarmates Iazyges, vassaux du roi des rois, demandent sa protection contre cette menace.
Traité d’amitié avec les princes parthes Sinatruce et Gotarzès ainsi que le roi Macharès et le proconsul Sylla
Les Rhodiens ont négligé l’envoyé d’Orodès.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée du satrape de Mésopotamie Orodate |
Printemps |
D2 |
ok |
Eté |
D2 |
ok |
|
Automne |
D2 |
ok |
|
Armée de Médie du roi Orodès avec le gros de la cavalerie sarmate |
Printemps |
M Susiane |
Ok |
Eté |
M Perside (territoire ami) |
ok |
|
Automne |
P |
Perside pillée et pacifiée |
|
Troupes de Parthyène sous les ordres du vieux satrape Orobaze dont une majorité de guerriers parthes montés |
Printemps |
M Hyrcanie (territoire ami) |
ok |
Eté |
M Médie |
ok |
|
Automne |
D1 |
ok |
Traité d’amitié avec le prince Gotarzès et le strategos Théophraste de Caunos, les rois Orodès, Tigrane et Prusias ainsi que le proconsul Sylla.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée de Paphlagonie commandée par le stratège Théostophène de Sinope |
Printemps |
P (5ème saison) |
Paphlagonie pacifiée |
Eté |
M Cappadoce |
ok |
|
Automne |
M Commagène |
Défaite contre Antiochos XII Retraite en Cappadoce |
|
Armée de Lydie suivant sans faiblir le noble Parsamé de Cappadoce |
Printemps |
M Galatie (territoire bithynien ami) |
Ok |
Eté |
M Lycaonie (territoire arménien ami) |
ok |
|
Automne |
D3 |
ok |
|
Armée de Tauride dont le général est Zénobios, le fléau de Chios |
Printemps |
M Scythie |
Scythie ravagée |
Eté |
P |
Echec |
|
Automne |
P |
Scythie pacifiée |
Traité d’amitié avec le grande prêtre Alexandre Jannée, le prince Gotarzès, le proconsul Sylla et les rois Arétas III et Macharès,
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Forces du stratège Mithrobarzanesen Arménie avec ses cataphractaires |
Printemps |
M Commagène |
Défaite contre Antiochos XII et retraite en Arménie |
Eté |
D1 |
Ok |
|
Automne |
D1 |
Ok |
|
Armée du noble Magadatès en Arménie |
Printemps |
M Commagène |
Défaite contre Antiochos XII et retraite en Arménie (bis) |
Eté |
D1 |
Ok |
|
Automne |
D1 |
Ok |
Traité d’amitié avec le roi Antiochos XII et bonne entente avec les pirates de Crète et de Cilicie.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Flotte en Mer Erythréesoumise à la volonté du navarque Kratôn fils de Midios |
Printemps |
R Hedjaz |
Hedjaz ravagé |
Eté |
D0 |
Ok |
|
Automne |
D0 |
Ok |
|
Armée du Delta du Nil commandée par son roi Ptolémée IX |
Printemps |
M Idumée |
Défaite contre Arétas et ses Nabatéens. Retraite à Alexandrie |
Eté |
D0 |
Seconde défaite et retraite en Heptanomide |
|
Automne |
D0 |
Désastre !!!!! Mort de Lathyros ! |
Personne n’a cru bon d’envoyer une demande d’amitié au peuple romain marianiste et Marius avait de toutes manières d’autres chats à fouetter.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée à Délos sous les ordres de Cornélius Régulus, cadet de Lucius Régulus |
Printemps |
D0 |
ok |
Eté |
D0 |
ok |
|
Automne |
D0 |
Victoire sur les troupes d’invasion de Sylla |
|
Les légions du glorieux consul Caius Marius sont en Attique accompagnées des contingents des alliés grecs |
Printemps |
M Etolie |
Etolie ravagée Défaite contre Sylla et retraite en Attique |
Eté |
D0 |
Ok |
|
Automne |
D0 |
Ok |
Traité d’amitié avec la république rhodienne et les rois Orodès ; Tigrane, Macharès et Prusias III
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Le glorieux proconsul Sylla conduit ses troupes alliés et sa cavalerie thessalienne en Epire |
Printemps |
M Etolie |
Etolie ravagée Victoire sur Marius |
Eté |
E Flotte rhodienne |
ok |
|
Automne |
A Délos |
Défaite contre les Marianistes. Repli sur la flotte rhodienne |
|
Vétérans sullaniens en Epire commandées par Ridiculus Rictus Mordicus, propréteur de Carie |
Printemps |
M Illyrie |
Illyrie ravagée |
Eté |
P |
Illyrie pacifiée |
|
Automne |
M Macédoine |
ok |
|
Forces sullaniennes en Pisidie sous les ordres d’Ictus Myocardus Infarctus |
Printemps |
M Pamphylie |
ok |
Eté |
M Cilicie |
Cilicie ravagée |
|
Automne |
P |
Echec |
Traité d’amitié avec Sylla et Macharès
L’ambassadeur bithynien de Prusias n’a pas eu le droit de franchir l’Euphrate pour voir le grand roi Orodès, ami de Socrate.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée de Mysie commandée par le roi glorieux Prusias composée de guerriers venus de Thrace et de mercenaires galates |
Printemps |
M Bithynie |
Bithynie ravagée. Victoire totale sur les troupes du rival Socrate |
Eté |
P |
Bithynie pacifiée et Capitale reprise ! |
|
Automne |
D1 |
ok |
Traité d’amitié avec Sylla
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Flotte rhodienne naviguant dans le Golfe de Salamine commandée par le glorieux navarque Rhododendron |
Printemps |
R Eubée |
Eubée ravagée |
Eté |
E Armée de Sylla |
ok |
|
Automne |
A Délos |
ok |
Traité d’amitié avec le roi Orodès
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Sinatruce commande son armée en Parthyène composée en partie d’habiles archers perses. |
Printemps |
D0 |
Victoire contre Gotarzès |
Eté |
M Grand Désert salé |
ok |
|
Automne |
M Grand Désert salé |
ok |
Traité d’amitié avec les rois Macharès et Orodès et Tigrane
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée de Gotarzès en Hyrcanie |
Printemps |
F Armée de Sinatruce (Parthyène) |
Défaite contre Sinatruce. Retour en Hyrcanie |
Eté |
D0 |
ok |
|
Automne |
D0 |
ok |
Traité d’amitié avec le roi Tigrane II et Alexandre Jannée
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée en Idumée avec le glorieux Arétas III à sa tête |
Printemps |
D0 |
Victoire sur Ptolémée Lathyros qui fait retraite dans le Delta du Nil |
Eté |
F Ptolémée (M Delta du Nil) |
Victoire sur Ptolémée Lathyros qui fait retraite en Heptanomide. Delta du Nil ravagé |
|
Automne |
F Ptolémée (M Heptanomide) |
Victoire totale sur Ptolémée Lathyros. Heptanomide ravagé |
|
Armée en Arabie Pétrée suivant le chameau sur lequel trône Obodas |
Printemps |
M Idumée |
ok |
Eté |
M Delta du Nil |
ok |
|
Automne |
P |
Delta du Nil pacifié |
Traité d’amitié avec le roi Ptolémée Lathyros.
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Flotte pirate en Mer rhodienne sous les ordres du glorieux Zénon Cotylas, les ponts pullulent d’archers crétois |
Printemps |
R Rhodes |
Rhodes ravagée |
Eté |
D0 |
ok |
|
Automne |
D0 |
ok |
Traité d’amitié avec le roi Ptolémée IX
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée séleucide de Commagène commandée par Antiochos XII |
Printemps |
Défense |
Victoires sur les deux armées arméniennes de Magadatès et de Mithrobarzane |
Eté |
M Syrie |
Ok |
|
Automne |
Défense : M Commagène |
Victoire sur les troupes pontiques |
|
Armée séleucide en Arabie Pétrée du stratège Agathocle de Zeugma pourvue de la puissante phalange |
Printemps |
Défense : M Transjordanie |
Ok |
Eté |
Défense : M Phénicie |
Victoire sur les Armonéens d’Alexandre |
|
Automne |
M Transjordanie |
Ok |
Traité d’amitié avec les rois Tigrane et Arétas III
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée hasmonéenne de Palestine sous les ordres d’Alexandre Jannée |
Printemps |
M Phénicie |
Phénicie ravagée |
Eté |
P |
Non. Défaite contre Agathocle et retraite en Palestine |
|
Automne |
D0 |
ok |
Traité d’amitié avec le roi Macharès
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Armée de ligue commandée par Théophraste de Caunos |
Printemps |
M Thrace |
Thrace ravagée |
Eté |
P |
Thrace pacifiée |
|
Automne |
D1 |
ok |
L’armée ou la flotte… |
Saison |
Ordre exécuté par le stratège |
L’issue |
Troupes bithyniennes du stratège Athénodore pour le compte du roi Socrate |
Printemps |
R |
Bithynie ravagée Destruction totale par Prusias |
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Horde tokarienne agitée dans le territoire historique des Saces |
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Ok |
Le nouveau Ptolémée a tout intérêt à pérenniser sa dynastie et à montrer qu’elle ne combat pas seule. Il fait d’une pierre deux coups en se mariant comme il l’annonce lui-même aux notables et aux soldats de Ptolémaïs.
« Citoyens de Ptolémaïs, de Salamine et de Cyrène, la guerre fait rage dans tout le monde connu. En ces temps troublés, notre belle capitale a été attaquée traîtreusement par une poignée de barbares va-nu-pieds. Mais nous ne nous laisserons pas narguer plus longtemps par ces bédouins puants! Ils vont connaître la valeur des soldats lagides. Ils ont osé attaquer vos femmes et vos enfants sans défense, voyons maintenant s'ils sont aussi courageux face à des vétérans endurcis.
Une grande nouvelle va remplir de joie le cœur de nos sujets. Les royaumes lagides et ptolémaïques ont décidé d'unir leurs destins par le mariage de notre grand roi Ptolémée Alexandre et de la fille aînée du roi Antiochos XII, la douce Eurydice. Les festivités auront lieu dans toutes les villes de l'empire et seront l'occasion d'une distribution gratuite de blé à la population. L'encens brûlera sans compter dans les temples pour rendre grâce aux dieux de tout ce bonheur.
Longue vie à l'empire et longue vie à notre grand roi Ptolémée! »
Heureux comme était leur roi, personne dans l’assemblée n’osa lui faire remarquer que les guerriers de son oncle n’avaient rien de bambins vulnérables avant leur décès récent.
Cela aurait d’ailleurs été du plus mauvais effet alors que la jeune Eurydice aux bras d’albâtre apparut dans une robe vaporeuse, coiffée à l’Egyptienne et distribuant elles-même des présents somptueux, vaisselles fines et verreries délicates à tous les invités.
Les fêtes elles-mêmes durèrent plus d’une semaine et les médecins mirent encore plus longtemps pour soigner les séquelles digestives et vénériennes de ce grandiose événement, sujet de ravissement dans tout le monde connu.
La boulè rhodienne a pris sa décision. L’assistance à Sylla a coûté très cher à la république qui, privée de sa flotte, a subi les agressions des pirates. De plus, Sylla a montré son intention de se saisir de Délos. Mais si Délos redevient un port prospère sous l’aurorité de Sylla, Rhodes ne pourra jamais reprendre sa place de première puissance maritime de Méditerranée orientale ! Du reste, sur mer, Sylla n’est guère puissant et sa récente défaite contre Cornélius Régulus l’a montré. En outre, la généreuse contribution de Marius pour réparer les dommages des pirates, 400 talents, a été très appréciée. Rhodes se rapprochera donc du Sénat de Rome. En dirigeants prudents, les Rhodiens ne veulent toutefois pas totalement se fermer à Sylla et à son parti, toujours très puissant à quelques encablures de là, sur la côté asiatique. C’est d’ailleurs là près d’Halicarnasse que Rhododendron a reçu l’ordre de déposer un Sylla furieux. Lucullus, prêteur de Carie, est là pour accueillir son patron avec chaleur et organiser une grande fête pour célébrer la grande victoire de Doride, la défaite de Délos étant bien sûr celle des Rhodiens…
Dans le Levant, les alliances ne sont pas remises en cause : les Crétois renouvellent les Symmachia avec le nouveau représentant de la dynastie lagide. La douce Eurydice envoie à Antioche ses cadeaux de mariage soit près de 50 talents de valeur. Entre les dynasties séleucides et lagides, on ne sait plus bien qui est protecteur de l’autre mais l’alliance est ferme.
De son côté, Tigrane n’a que des louanges à apporter à ses alliés juifs et nabatéens… Littéralement, que des louanges car en effet il ne donnera pas une obole à Arétas et Antiochos qui à l’entendre seraient bien assez riches comme ça.
Le roi Macharès reçoit l’hommage de Gotarzès (contre un encouragement de 260T) et la ligue thrace lui vote les honneurs divins, sans que le Pont n’ait à débourser le moindre tétradrachme.
En Carmanie, Sinatruce qui reste alité depuis qu’il est de retour chez lui, prend comme une ultime humiliation le présent de 50 talents d’Orodès. Son modèle politique est désormais le roi Prusias III l’homme qui a su rebondir malgré la division du pouvoir en Bithynie.
Marius est très jaloux du succès du jeune Cornélius Régulus. Inquiet de cette nouvelle concurrence mais ne pouvant totalement négliger la répercussion de ce petit succès en Italie, il licencie les soldats de Délos et envoie le général vainqueur à Rome pour célébrer une sorte de mini-triomphe.
Vu la situation, Ptolémée XI n’a plus l’ambition à court terme de devenir une puissance maritime. Il demande à son navarque de saborder sa flotte et de ne garder qu’une escadre pour garder les côtes. De même, il demande aux Crétois de brûler leurs flottes. Ces derniers refusent, outrés qu’on puisse imaginer les laisser désarmés face à leurs ennemis !
Sujette à quelques soucis financiers, la ligue thrace de Théophraste doit licencier ses mercenaires. Prusias aurait bien aimé les recruter mais hélas les cités lui sont encore très hostiles et veulent pouvoir garder leurs guerriers sous la main pour le jour où des impôts rentreront pour les ré-embaucher.
En Orient, Sinatruce apprend avec angoisse la perte de la riche Perside alors qu’il est encore dans les immensités désertiques du plateau iranien. Nous avons dit que la plupart de ses vassaux l’abandonne à ce moment et le vieil Arsacide ne garde en Carmanie qu’une petite troupe de gardes parthes.
Chargés de butin, les hommes d’Obodas retournent en Arabie sous leur tente et ils pourront raconter le sac d’Alexandrie pour le restant de leur existence.
Royaumes et provinces romaines vont enfin pouvoir commercer furieusement pour le plus grand bénéfice des caisses de l’Etat. Même le royaume lagide va pouvoir exporter son blé chypriote ou cyrénéen, encore faut-il que Ptolémée choisisse sa nouvelle capitale (Comptoir) : Cyrène (Tarente), Ptolémaïs (Pétra) ou encore Salamine de Chypre (Antioche) ?
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Roi(protecteur) CapitaleComptoir principal |
Revenu local, des Mines et de la capitale |
Revenu du commerce à l'intérieur du territoire |
Céréales & poissons séchés |
Huile d'olive, vins, figue, miel |
articles de bronzes, verreries, céramique, papyrus, textiles |
encens, épices, ébène, ivoire, parfums, soieries |
Bois, poix, goudron |
Ressources militaires |
Provinces contrôlées |
dont provinces sinistrées |
Orodès Séleucie du Tigre Séleucie du Tigre |
1 100 |
800 |
1 |
-2 |
0 |
2 |
1 |
3 |
10 |
1 |
Macharès Amaseia Antioche |
1 200 |
1 200 |
1 |
-1 |
-3 |
0 |
0 |
0 |
9 |
1 |
Tigrane II Tigranocerte Séleucie du Tigre |
800 |
0 |
0 |
0 |
1 |
-1 |
1 |
1 |
4 |
0 |
Ptolémée XI ? ? |
500 |
0 |
3 |
-1 |
-1 |
4 |
0 |
0 |
3 |
0 |
Caius Marius Rome Tarente |
1 000 |
400 |
-5 |
2 |
1 |
-3 |
0 |
2 |
6 |
1 |
L Cornelius Sylla Thessalonique Thessalonique |
1 300 |
200 |
-2 |
2 |
-2 |
-1 |
3 |
4 |
10 |
1 |
Prusias III Cyzique Sardes |
400 |
800 |
1 |
0 |
0 |
-1 |
0 |
1 |
5 |
1 |
Rhodes (Marius) Rhodes Rhodes |
0 |
0 |
-1 |
0 |
0 |
0 |
-1 |
0 |
1 |
1 |
Sinatruce (Prusias III) Carmana Gerrha |
300 |
0 |
-1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
Gotarzès (Macharès) Rhagae Hécatompylos |
100 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
0 |
Arétas (Tigrane) Pétra Pétra |
500 |
0 |
-1 |
-3 |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
2 |
Pirates (Ptolémée XI) Cnossos Délos |
300 |
0 |
0 |
1 |
0 |
0 |
-1 |
1 |
2 |
1 |
Antiochos XII (Ptolémée XI) Antioche sur l’oronte Antioche sur l’oronte |
500 |
200 |
-1 |
0 |
-1 |
-2 |
0 |
1 |
4 |
1 |
Alexandre Jannée (Tigrane) Jérusalem Bérytos |
300 |
0 |
0 |
0 |
0 |
-1 |
0 |
0 |
1 |
0 |
Théophraste (Macharès) Sestos Thessalonique |
300 |
0 |
0 |
2 |
-1 |
0 |
0 |
0 |
3 |
1 |
Les érudits se disputent pour connaître exactement la superficie du royaume d’Orodès. Toutefois ils s’accordent pour dire que son empire qui va de la lointaine Margiane à l’Euphrate, et du Tanaïs jusqu’au golfe persique, est de loin le plus vaste de tous. Contrairement à ce qui se passe ailleurs, le commerce y est prospère et les dieux si bienvaillants pour Orodès que personne n’ose s’en prendre à lui…
Roi |
Prestige l’an passé |
Céréales & Poissons |
Vins, huile d’olive |
Artisanat |
Encens
|
Désastre ou victoire totale |
Victoire sur les Romains |
Pertes / Gains territoriaux |
Capitale perdue ou (re) prise |
Phare de la Culture hellène |
Prestige actuel |
Orodès I |
9 |
0 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
0 |
+1 |
0 |
0 |
12 |
Sylla |
9 |
-1 |
+1 |
+1 |
0 |
0 |
|
+1 |
0 |
0 |
11 |
Tigrane II |
6 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
8 |
Prusias III |
3 |
0 |
+1 |
+1 |
0 |
+1 |
0 |
+1-1 |
+1 |
0 |
7 |
Macharès |
3 |
0 |
+1 |
0 |
+1 |
0 |
0 |
+2 |
0 |
0 |
7 |
Ptolémée XI |
7 |
0 |
0 |
0 |
+1 |
-1 |
0 |
-2 |
-1 |
+1 |
5 |
Marius |
-1 |
-1 |
+1 |
0 |
0 |
0 |
|
-1 |
0 |
0 |
-2 |