Souvenirs après l’effort…

 

Lucien Rey (Lucius Cornelius Cinna, consul marianiste, vainqueur)

Ave

 

Pour les 2 compères, tout alla bien jusqu'au 9ème tour. Ils voyaient déjà la ligne d'arrivée. C'était une petite échappée tranquille, probablement terminée par un petit sprint tranquille.

Or il advint que Marius les fit assassiner (Bravo à Stéphane pour ses débuts de Deus ex machina dans la partie suivante).

Combien d'assassinats, de tentatives de meurtres, de batailles? Innombrables!

Tout cela orchestré par l'imagination somptueuse du glorieux Polybe!

 

Etre dernier (jusqu'au 12ème tour) çà peut être instructif

Futurs camarades des futures queues de peloton(ne pas oublier que je suis le chef du parti populaire),ne vous découragez-pas!

Ne désertez jamais!

 

Quelques modestes propositions

1/Finir aléatoirement sur un jet de dés

2/Retraites:on peut tourner en rond longtemps:empêcher que les finauds finassent(je sais qu'il y a parmi vous des poètes)

3/Parce qu"à vaincre sans périls on triomphe sans gloire" et pour booster les derniers, il faudrait que lorsqu'il y a une bataille entre 2 protagonistes ayant plus de 10pp d'écart  entre eux:

le plus prestigieux gagne 0pp ou perd 2pp

Le moins prestigieux gagne 2pp ou perd 0pp

Ceci afin d'éviter que les grands ne se fassent du faux prestige sur le dos des ambulances et pour inciter les derniers à aller chercher les premiers plutôt que les avants derniers

4/Vues leur imagination et la qualité de leur écriture, je suggère à Richard et à Stéphane d'écrire des romans historiques, ou au moins des scénarios de films

 

Merci à toute l'équipe, car en fait, on est une équipe

Symmachia 3 est morte, vive Symmachia 4!

Salut et Fraternité!

 

Stéphase Reisse (Macharès, défunt roi mithridatide du Pont)

Ayant pris la partie en cours, je me suis vu à la tête du royaume du Pont, puissant mais affaibli par un premier tour néfaste. L'objectif pour moi était clair : Survivre, d'autant que c'était ma première partie sur Symmachia.

J'ai pris la décision de me recentrer sur l'Asie et d'abandonner les prétentions en Grèce ( avec l'effet néfaste que cela a eu car la victoire m'échappe ! ), de forger des alliances locales durables, le choix de puissances "centrales" s'est imposé de lui même et Sylla et Tigrane sont devenus mes alliés...jusqu'a la fin prématurée de l'un et la fin de la partie de l'autre ( on ne parlera pas du dernier tour...n'est ce pas Cinna ). Mon objectif était de m'imposer face au Bithynien et au Parthe....choix stratégique que j'ai maintenue tout au long de la partie...et plus les tours passaient, plus je pensais pouvoir m'en sortir correctement, jusqu'a ce que j'entrevoie une possible victoire ( Ah si Cinna fut assassiné et non Macharès, la face du monde serait différente ! ). Mais le Destin en a décidé autrement et je félicite notre vainqueur !

En résumé j'ai appris deux trois petites choses qui me seront utile pour les parties suivantes :

Les mercenaires sont primordiaux, tenir plusieurs provinces à "mercenaires" est indispensable, il vaut mieux une armée très forte que deux faibles

De même que les provinces à centre commerciaux donnant des revenus de transit complémentaire très intéressant

L'ensemble des productions doivent être cohérent, dans le royaume du pont, le manque chronique d'artisanat et d'encens dans des quantités importantes m'ont empêcher d'empocher des Points.

Ne négliger jamais l'Evergétisme

Enfin voilà, une bonne première partie qui donne envie de remettre ça dans un futur proche...

 

Julien Boutreux (Marcus Aurelius Cotta, chef du parti romain optimates désormais potentat oriental aux abois)

Et merci à toi, fidèle chroniqueur de nos exploits, méticuleux Polybe, pour cet excellent arbitrage - de longue haleine (16 tours quand même, ça en fait du compte rendu papier !).

 

Le simple spectacle de cette carte morcelée suffit à faire saisir ce qu'a pu être cette partie acharnée.

 

Son issue est à l'image du reste : en rebondissement, exaltante et sur le fil ! A 1 PP près, diable (Pluton !), nous avions un tour de plus... Je suis quand même content de ma remontée machiavélique, car l'après Sylla a été difficile, et Tychè a depuis rarement été avec moi... De même, la déesse n'a pas voulu que le consul soit assassiné cette année (Polybe, j'espère que tu n'as pas oublié ma tentative ? - car oui, il y en a eu pour tout le monde !). Dommage pour moi qui aurais enfin disposé de revenus confortables et d'aucun déficit commercial ; mais mon manque de troupes se serait de toute façon fait sentir, et l'issue aurait sans doute été la même

 

Ainsi, celui qui a connu les profondeurs du classement est in fine vainqueur... Belle leçon pour tout le monde ! Et félicitations à Lucianus Marius Rei... qui peut quand même me dire merci !

 

Que pouvait-on faire, de toute façon, contre la grandeur de Rome ?

 

Cotta, futur empereur sarmato-anatolien

 

Yvan Nihoul (Artaban, roi des rois, arsacide en exil)

J' ai particulièrement bien aimé cette partie.

    Étant parti quasiment en tête dès le début, quelque fois avec ex-aequo avec Cotta d' autre fois avec Macharès, je me suis endormi sur mes lauriers.

    J' ai perdu de vue que ' les premiers seront les derniers ' et l' ami Cinna a tout de suite remis les pendules à l' heure et mis tout le monde d' accord !

    Des erreurs !  J' en ai fait, et non des moindres mais, le plaisir fut immense et la partie agréable car très disputée.

    Merci à tous, perdants et vainqueur, pour cette partie agréable.

 

    Merci surtout à Polybe pour cette prose inspirée, puissent tous les arbitres de quelque partie que ce soit en prendre exemple pour l' avenir.

   

    Merci à tous et  RENDEZ_VOUS POUR UN NOUVEAU SYMMACHIA EPOQUE GRECQUE.

 

Sébastien Poisson (Bourébistas, roi des Gètes, héritier de la maison bithynienne et désormais prince-client de Rome)

"- Le départ fut excellent pour Nicomède IV, qui en l'espace de 2 années mis
à genoux avec la collaboration marianiste et parthe.  Malheureusement, sa
vie fut de courte durée et il fut victime d'un assassinat.

- Or, le commanditaire de ce meurtre causa quelques troubles dans le royaume
bithynien mais porta en même temps un véritable dieu de la guerre en la
personne de Prussias III au pouvoir.  Or, Prussias tenta tant bien que mal
de reconstituer le royaume de Nicomède.  Malheureusement, alors qu'il était
en voie d'achever son oeuvre, son allié romain, Sylla, le trahi en même
temps que les troupes pontiques envahissaient la Galatie.  Prussias décida
qu'il fallait faire payer Sylla pour sa trahison.

- S'ensuivi une lutte pour la survie autant celle du royaume que du
souverain puisque Prussias fut victime d'innombrables tentatives
d'assassinat qui finirent plusieurs années plus tard à avoir raison de lui. 
Avec la mort de Prussias, tout était perdu..."

 

Jorge Esteves (Tigrane, roi déchu d’Arménie, à la retraite)

Quel final !!!

Ce fut long ( surtout en tant que simple spectateur ) mais ça en valait la peine !!

pour ma première partie complète je ne suis pas très fier vues les erreurs que j'ai commises , les retards et oublis et j'en passe ...

Bref très fun de jouer un vieux décati ( surtout vers la fin ! )

Par contre c'est mal d'abuser les personnes âgées, n'est-ce pas ???

Bravo au vainqueur qui fit preuve de beaucoup de ruse et de discrétion , en tout cas moi il m'a bien eu!

 

Richard Lanson (arbitre et heureux lecteur des courriers diplomatiques de tous)

Formidable partie qui eut pourtant une petite enfance fragile. Il y eut une durée de 3 mois entre le début de partie et le second tour. Entre temps, le premier joueur marianiste jeta l’éponge après un premier tour lamentable. Le premier joueur pontique fut porté aux abonnés absents et son roi, Mithridate VI Eupator, personnage pourtant central des Vêpres Ephèsiennes ne survécut pas à la première année de conflit ! Sans compter l’Egypte où les joueurs et rois se succédaient tragiquement.

 

Heureusement, hors d’Egypte, les adversaires définitifs prennent les rennes du pouvoir dès le second tour et la véritable partie débute alors. Chacun dans son style personnel fit une belle partie, eut sa période de gloire et entrevit la possibilité d’un triomphe final.

 

Je laisse chacun relire sur le site la longue lutte entre Arméniens de Tigrane et des Parthes d’Orodès puis d’Artaban, la destinée chaotique de l’invincible Prusias, entre Europe et Asie, les grandeur et décadence des chefs aristocrates romains Sylla, Lucullus puis Cotta, ou encore le superbe renouveau du Pont sous le roi Macharès et enfin et surtout la lente remontée de Marius puis de Cinna jusqu’au couronnement par Nikè après seize années de lutte. Qui se souvient qu’au début de la 174ème olympiade, Marius était la honte de l’oekoumène avec un prestige négatif de –2 alors qu’au même moment, Orodès, roi des Parthes caracolait en tête avec 12 points ?

 

Bravo à tous et pour certains, à tout de suite dans une autre époque, celle de la première Croisade.